Lorsqu’il s’agit de faire rapidement un excellent compost pour votre jardin, vos parterres de fleurs et autres, vous pouvez avoir beaucoup de succès simplement en évitant quatre des erreurs de compostage les plus courantes que font de nombreux jardiniers amateurs.

Faire son compost maison est un moyen formidable de faire pousser vos fleurs, légumes, arbustes et arbres. Non seulement le compost est plein de minéraux et de nutriments, mais il regorge également de bactéries et de micro-organismes bénéfiques.

Tous ces bienfaits contribuent à transformer un sol ordinaire en une formidable machine à humus. Et c’est exactement la raison pour laquelle il est si important d’avoir un compost qui fonctionne bien pour en faire le plus possible et le plus rapidement possible !

Utilisation du compost dans le jardin
Il n’y a pas de meilleur moyen d’améliorer la vie du sol qu’en ajoutant du compost. Et plus vous en ferez, plus vos plantes se porteront bien !

Il n’y a rien de plus frustrant pour un jardinier amateur qu’un tas de compost qui ne se décompose pas en temps voulu. Un mauvais système de compostage peut être plus que frustrant, il peut aussi être inesthétique, sentir mauvais et attirer davantage de nuisibles et autres parasites.

Dans cette optique, voici un aperçu de quatre des problèmes les plus courants qui peuvent survenir dans un tas de compost à la maison – et comment les éviter pour avoir un tas de compost qui fonctionne bien.

4 erreurs courantes de compostage – et comment les éviter !

1. Une des erreurs fréquente : ne pas ajouter le bon mélange de matières

La plus grosse erreur, très souvent commise c’est de ne pas avoir le bon mélange de matières.

Pour se décomposer rapidement, un tas de compost doit avoir le bon mélange de matières carbonnées et azotées.

Les matières carbonées sont des matières plus sèches.

Elles ne servent pas à réchauffer instantanément un tas, mais se décomposent pour restituer leurs nutriments. Les matières carbonées comprennent la paille, l’herbe morte, les bâtons, les brindilles, les feuilles, etc.

Les matières azotées sont plus humides.

Elles sont également appelées matières vertes. Elles englobent l’herbe verte, les épluchures de légumes, le fumier, le marc de café et les déchets et pelures de fruits. Les matières azotées sont celles qui contribuent à générer de la chaleur dans un tas de compost.

Pour avoir un tas qui se décompose bien, il faut un rapport d’environ 4 parts de carbone pour une part d’azote. S’il y a trop de carbone et peu d’azote, le tas ne peut pas suffisamment monter en température. S’il y a trop d’azote et pas assez de carbone, un tas peut devenir trop humide et pâteux, et là encore, aucune chaleur ne se produira.

Par exemple, un énorme tas composé uniquement de feuilles peut mettre des années à se décomposer. Mais en le mélangeant avec un bon ratio de matières azotées, il peut se transformer en un excellent compost en seulement 3 mois !

Rappelez-vous simplement d’essayer de maintenir un apport d’environ quatre fois plus de carbone que d’azote.

Il n’est pas nécessaire d’être exact, mais globalement plus vous vous rapprochez de ce rapport, plus vite vous produirez du compost !

S’il y a trop de carbone et peu d’azote, le tas ne peut pas suffisamment monter en température. S’il y a trop d’azote et pas assez de carbone, un tas peut devenir trop humide et pâteux, et là encore, aucune chaleur ne se produira.

Par exemple, un énorme tas composé uniquement de feuilles peut mettre des années à se décomposer. Mais en le mélangeant avec un bon ratio de matières azotées, il peut se transformer en un excellent compost en seulement 3 mois !

2. Ne pas retourner le tas

Sans oxygène, un tas de compost ne peut pas générer de chaleur. Et sans chaleur, la décomposition se fait au ralenti. Le résultat ? Le résultat ? Un tas de compost qui se dégrade alors très lentement .

Malheureusement, si vous ne retournez pas régulièrement votre tas, le centre du tas sera privé d’oxygène. Mais à l’inverse en retournant le tas régulièrement, l’oxygène circulera. Ainsi, la décomposition et le processus de montée en température du tas sera plus rapide.

En effet, Plus vous retournez votre compost, plus celui-ci se décomposera rapidement.

La façon la plus simple de retourner un tas est d’utiliser une fourche. Elle vous permet de retourner les matériaux, en prenant les résidus extérieurs et plus frais et en les plaçant au milieu du tas.

Plus vous retournez fréquemment votre tas, mieux c’est. Une fois par jour est idéal pour faire du compost rapide. Mais au minimum, retournez-le au moins deux fois par semaine pour maintenir un bon apport en oxygène au cœur du tas. Un dernier avantage à le retourner régulièrement c’est que cela réduit les odeurs au minimum.

3. Avoir un tas trop humide ou trop sec

Tout comme un tas de compost a besoin d’oxygène pour fonctionner, il a également besoin d’humidité. Mais, et c’est là que le bât blesse, pas trop d’humidité. Il est essentiel que votre tas ait un taux d’humidité optimal pour que le processus de décomposition se fasse.

En règle générale, les matières d’un tas parfaitement équilibré devraient ressembler à une éponge bien essorée. Ni trop humide, ni trop sec, mais juste légèrement humide.

Si votre tas est sec, ajoutez un peu d’humidité.
Mais attention….Un tas trop humide étouffe malheureusement tout l’oxygène. Un tas humide est généralement plus odorant, car les matériaux deviennent visqueux et gluants.
Si votre tas est trop sec, ajoutez simplement de l’eau pour augmenter l’activité.
Pour les tas humides, ajoutez plus de matières carbonées telles que du papier ou du carton.

. Et s’il pleut trop, il suffit de le couvrir pour éviter qu’il ne soit détrempé.

Si il pleut beaucoup, vous pouvez couvrir votre tas pour l’empêcher de devenir trop humide. Et à l’inverse si vous avez une longue période de sécheresse, ajoutez de l’eau à lorsque vous retournez votre tas.

4. Ajouter des matières qui causent des problèmes majeurs

Enfin, un autre problème fréquent, c’est l’ajout de matières qui ne devraient jamais être pas compostées. ( Du moins pas dans un contexte domestique).

En tête de liste des produits à proscrire, on trouve la viande et les produits gras / huileux.

Bien que les restes de viande se compostent effectivement avec le temps, les ajouter à un tas de compost domestique peut créer toute une série de problèmes. Pour commencer, les produits carnés sont susceptibles de donner au tas une odeur incroyablement rance.

Si vous avez déjà senti une odeur de viande avariée, vous savez exactement à quel point elle peut être désagréable. Pire encore, ces odeurs horribles attirent également les souris, les rats, les ratons laveurs et autres nuisibles et vermines.

En plus d’exclure la viande, l’huile de cuisson et les substances huileuses doivent également être écartées. Non seulement elles génèrent des odeurs nauséabondes, mais elles empêchent également l’oxygène et l’eau d’être absorbés par le tas. Ces deux éléments sont essentiels à la décomposition .

Évitez les excréments d’animaux domestiques

Les excréments des chats et des chiens doivent toujours être écartés du tas. Les excréments d’animaux domestiques peuvent être porteurs d’agents pathogènes dangereux qui risquent de se propager dans le sol et sur vos plantes.

En revanche, il est tout à fait possible d’ajouter le fumier des animaux de ferme. Le fumier de poulet, de lapin, de cheval, de vache, de chèvre et même de mouton sont tous d’excellents ajouts. Non seulement ils ajoutent une multitude d’éléments nutritifs, mais ils contribuent également à réchauffer rapidement un tas de compost !

Plantes malades et semence

Lorsque vous ajoutez des matières à votre tas de compost, évitez toujours d’ajouter des résidus de plantes malades ou des semences graines provenant de votre jardin ou de vos plates-bandes.

La plupart des tas de compost de jardin ne montent pas suffisamment en température pour tuer les agents pathogènes et les maladies. Si la température au cœur du tas n’est pas assez élevée les maladies présentes dans le sol peuvent facilement se transmettre aux nouvelles plantes.

Le proccessus de montée en température est également important pour tuer les graines des mauvaises herbes, des légumes et des fleurs. C’est exactement la raison pour laquelle il ne faut pas jeter dans le tas des tomates, des poivrons ou des têtes de graines de fleurs entières.

Malheureusement, tous ces éléments passeront dans le compost et deviendront un cauchemar de désherbage pour l’endroit où vous utiliserez ce compost l’année prochaine. Coupez ou enlevez toujours les têtes des graines avant de mettre les plantes dans le tas – cela peut vous éviter de gros maux de tête plus tard !

Voilà j’espère que cet article sur les erreurs fréquentes en matière de compostage vous permettra de faire un excellent compost !

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