Retourner la terre a longtemps été une pratique courante dans le jardinage. Traditionnellement, on pensait que cela aidait à améliorer la structure du sol, à contrôler les mauvaises herbes et à incorporer du compost ou d’autres amendements. Cependant, de récentes recherches et l’évolution des pratiques de jardinage ont remis en question cette approche. Alors, retourner la terre est-il une bonne ou une mauvaise pratique ?

Les inconvénients de retourner la terre

Retourner la terre peut en réalité être préjudiciable à la santé et à la structure du sol.

En effet, le sol est un écosystème complexe composé de nombreux organismes vivants, dont des bactéries, des champignons, des insectes et des vers de terre. Ces organismes contribuent à la santé du sol en décomposant la matière organique, en enrichissant le sol en nutriments et en aidant à sa structure.

Lorsque nous retournons le sol, nous perturbons cet écosystème. Les organismes du sol peuvent être tués ou déplacés, ce qui peut perturber l’équilibre du sol. De plus, le retournement du sol peut entraîner une érosion accrue et une perte de nutriments.

Les alternatives au retournement du sol

Heureusement, il existe des alternatives au retournement du sol qui peuvent aider à préserver la santé de l’écosystème du sol tout en favorisant la croissance des plantes.

Le paillage

Le paillage consiste à recouvrir la surface du sol avec de la matière organique, comme des feuilles, de la paille ou du compost. Cela aide à protéger le sol contre l’érosion, à retenir l’humidité et à fournir des nutriments à mesure que le paillis se décompose. De plus, le paillage peut aider à contrôler les mauvaises herbes sans perturber la structure du sol.

La culture sur butte

La culture sur butte est une autre alternative au retournement du sol. Elle consiste à construire des buttes de terre sur lesquelles on plante. Cela permet d’améliorer le drainage et de créer un sol riche sans avoir à le retourner.

Le non-travail du sol

Le non-travail du sol est une approche qui consiste à minimiser la perturbation du sol autant que possible. Cela peut impliquer l’utilisation de techniques comme le semis direct. C’est-à-dire semer les graines directement dans le sol sans labour préalable.

Si retourner la terre a longtemps été une pratique courante, les recherches et les pratiques actuelles suggèrent que cette méthode peut être plus préjudiciable qu’utile pour la santé du sol.

En adoptant des méthodes alternatives, nous pouvons favoriser la santé de notre sol, améliorer la croissance des plantes et contribuer à la préservation de nos précieux écosystèmes du sol.

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