L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement ! Si vous commencez un jardin potager, l’endroit où vous le placez est essentiel pour assurer sa réussite. Comme les plantes ne peuvent pas facilement se déplacer, il est important de penser en amont quel est le lieux le plus judicieux pour le futur emplacement du potager.
7 choses à prendre en compte lors du démarrage d’un nouveau jardin potager
Qu’il s’agisse de votre premier ou de votre cinquième jardin, il est essentiel de tenir compte des facteurs suivants lors de la planification de votre potager. Ces éléments doivent être pris en compte quelle que soit la méthode de jardinage que vous utilisez – dans des jardinières sur un balcon, dans des plates-bandes surélevées dans votre cour avant, ou ailleurs.
1. Exposition à la lumière du soleil
L’un des facteurs les plus importants à prendre en considération pour les légumes comme pour les fleurs – si ce n’est le plus important – est l’exposition au soleil. Pour prospérer et donner le meilleur d’eux-mêmes, la plupart des légumes ont besoin de « plein soleil », c’est-à-dire d’au moins 6 heures de soleil non obstrué par jour. Dans la plupart des cas, une lumière plus importante (8 heures) est même préférable.
Certaines cultures, comme le brocoli, la laitue, les épinards et d’autres légumes verts, peuvent tolérer des endroits moins ensoleillés. Mais en règle générale, plus votre jardin est ensoleillé, plus la qualité et la quantité de vos récoltes seront importantes.
Conseil : dans les climats plus frais, une serre ou un cadre froid est idéal pour les cultures délicates. Dans les climats chauds, la culture sous une toile d’ombrage ou à l’ombre de plantes grimpantes plus hautes, comme les haricots à rames, permet d’élargir le choix de ce que vous pouvez faire pousser dans de telles conditions.
2. L’accès à l’eau
Assurez-vous que l’eau est proche et facilement accessible à proximité de votre site de jardinage. Rien n’épuise plus rapidement un jardinier débutant que d’avoir à transporter de l’eau vers des plantes assoiffées pendant une vague de chaleur. De plus, avoir de l’eau à proximité signifie que vous serez moins susceptible de ne pas arroser si vous vous sentez un peu paresseux un soir !
L’eau de pluie est idéale et économique pour arroser en été les plantes du jardin et les légumes du potager. Si vous avez des toitures à proximité, pensez à collecter l’eau qui s’y écoule.
La conservation de l’eau doit également être un élément à prendre en compte lors de la planification de votre jardin.
3. Protection contre le vent
Le vent peut être la source de nombreux problèmes au potager. Veillez à ce que l’emplacement du jardin potager soit protégé des vents violents. Une protection contre le vent est utile pour la plupart des cultures. En particulier pour celles qui poussent en hauteur et produisent d’abondantes quantités de fruits, comme les tomates, les poivrons, les aubergines, les pois, les haricots et tout autre légume grimpant.
Les vents forts assèchent les plantes et le sol. Ils peuvent provoquer l’affaissement de plantes très hautes comme le maïs et les tournesols. Le vent entraîne également une réduction de la transpiration et de la croissance de la plupart des plantes.
Gardez à l’esprit que les murs ou les clôtures solides peuvent fournir une protection contre le vent. Mais ils peuvent aussi amplifier l’effet du vent. Les haies et les clôtures ouvertes ou tissées sont plus efficaces. En effet, elles filtrent le vent au lieu de le dévier et de parfois l’accentuer.
4. Qualité du sol du jardin potager
L’emplacement idéal pour un jardin est un sol riche et limoneux.
Si votre sol est mauvais ou trop mince, vous allez devoir faire des travaux pour préparer le sol à accueillir des cultures . Un moyen rapide de juger de la qualité de votre sol est de regarder votre jardin, surtout si vous avez une pelouse. Si elle est luxuriante et saine, c’est que vous avez probablement un sol convenable.
Un sol » limoneux » est composé de quantités presque égales de sable et de limon, avec un peu moins d’argile. Un bon rapport est de 40 % de sable et de limon, et de 20 % d’argile. C’est la composition idéale pour la culture de la plupart des plantes. Si votre sol contient une quantité importante d’argile ou de sable, cela posera un problème et vous devrez l’amender avec des matières organiques. Un sol argileux demeure humide longtemps. Cela peut étouffer les plantes. Tandis qu’un sol sablonneux peut se drainer trop rapidement et les dessécher. Ces deux conditions empêchent l’absorption des nutriments par les racines des plantes.
La meilleure façon de déterminer la qualité de votre sol est de faire effectuer une analyse du sol. Mais en l’observant vous pourrez également vous faire une idée.
Bien entendu, si vous cultivez dans des bacs ou sur des plates-bandes surélevées, vous n’avez pas à vous soucier autant de la qualité de la terre. Cependant, pour les plates-bandes surélevées, vous pouvez tout de même envisager de faire analyser votre sol. En effet, les racines des plantes peuvent éventuellement s’étendre au-delà de la plate-bande surélevé. Cela est particulièrement important dans les zones urbaines et suburbaines, où le plomb et d’autres substances nocives peuvent être une préoccupation.
5. Terrain plat ou pente douce
L’emplacement idéal d’un potager se trouve sur un terrain plat ou en pente douce. En choisissant un emplacement, évitez les endroits bas qui restent humides au printemps.
Observez la topographie – le paysage – de votre propriété.
L’air frais descend et l’air chaud monte, de sorte que les points bas sont plus frais que les pentes supérieures. Les pentes orientées vers le nord sont plus ombragées et plus fraîches, tandis que les pentes orientées vers le sud sont plus ensoleillées et plus chaudes. Le sol des collines est peu profond, tandis que celui des vallées est profond et riche en raison de l’érosion par le haut. Le ruissellement de l’eau rend les pentes des collines plus sèches, alors que le bas de la pente peut être plus humide. En outre, les altitudes plus élevées ont tendance à être plus venteuses et plus sèches, surtout en hiver.
6. Facteurs de microclimat du jardin potager
Presque chaque jardin possède des microclimats, c’est-à-dire des zones où les conditions météorologiques diffèrent en raison de facteurs naturels ou artificiels. Examinez votre espace et tenez compte des éléments situés à proximité (structures, arbres, arbustes, surfaces dures, etc.) lorsque vous choisissez l’emplacement du jardin potager.
Éléments à proximité :
Une structure telle qu’une maison, une clôture, un hangar ou un mur élevé fera de l’ombre et abaissera les températures sur ses côtés orientés vers l’est, le nord et l’ouest à différents moments de la journée. En revanche, la zone située sur son côté sud sera plus chaude. Des zones froides peuvent apparaître sur le côté de l’objet exposé au vent. Pendant les saisons chaudes, le sol des zones ombragées retient l’humidité plus longtemps. En revanche, sur le côté de la façade exposée au vent les précipitations seront réduites, ce qui rendra le sol adjacent plus sec. Les arbres et les haies situés à proximité doivent également être pris en considération.
Des structures peuvent contribuer à abriter les plantes des vents forts. Mais elles peuvent aussi créer des tunnels de vent où le vent est redirigé. Les cours intérieures entourées de murs offrent aux plantes une chaleur plus élevée et une protection contre le vent.
L’ombre :
Les arbres à feuilles caduques agissent comme des structures, mais ils ont aussi d’autres effets grâce à l’ombre qu’ils procurent pendant trois saisons. Le sol situé sous le couvert d’un arbre est légèrement plus chaud et moins sujet au gel, mais le couvert d’un arbre retient la pluie, ce qui rend le sol en dessous plus sec. Ce phénomène est amplifié par les arbres à racines peu profondes, comme les érables, qui entrent en compétition avec les autres plantes pour l’humidité.
Surfaces dures :
Les toits et les matériaux non absorbants sont des surfaces imperméables qui ne laissent pas pénétrer les liquides. Ainsi, ils peuvent créer des problèmes de ruissellement de l’eau.
Denses et impénétrables, les surfaces imperméables affectent également la température. Les trottoirs, les allées, les routes, les murs ou les patios faits de matériaux non perméables absorbent et libèrent de la chaleur. Même une maison peut absorber de la chaleur le jour et la restituer la nuit, de sorte que les zones adjacentes, surtout du côté sud, seront plus chaudes la nuit.
7. Effort
Lorsque vous envisagez de choisir l’emplacement de votre jardin, tenez compte de la quantité de travail nécessaire pour créer un potager dans l’espace que vous avez choisi.
N’oubliez pas que vous devrez peut-être …
- Déterrer les grosses pierres ou les racines
- Amender le sol s’il contient trop de sable ou d’argile
- Ériger une clôture pour empêcher les cerfs et autres animaux d’entrer dans le jardin
- Construire des bacs de cultures
- Éliminer les mauvaises herbes ou les plantes envahissantes.
Le jardinage peut demander beaucoup de travail, alors commencez par une petite plate-bande et concentrez-y votre énergie pour avoir les meilleures chances de réussite !
L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement ! Si vous commencez un jardin potager, l’endroit où vous le placez est essentiel pour assurer sa réussite. Comme les plantes ne peuvent pas facilement se déplacer, il est important de penser en amont quel est le lieux le plus judicieux pour le futur emplacement du potager.
7 choses à prendre en compte lors du démarrage d’un nouveau jardin potager
Qu’il s’agisse de votre premier ou de votre cinquième jardin, il est essentiel de tenir compte des facteurs suivants lors de la planification de votre potager. Ces éléments doivent être pris en compte quelle que soit la méthode de jardinage que vous utilisez – dans des jardinières sur un balcon, dans des plates-bandes surélevées dans votre cour avant, ou ailleurs.
1. Exposition à la lumière du soleil
L’un des facteurs les plus importants à prendre en considération pour les légumes comme pour les fleurs – si ce n’est le plus important – est l’exposition au soleil. Pour prospérer et donner le meilleur d’eux-mêmes, la plupart des légumes ont besoin de « plein soleil », c’est-à-dire d’au moins 6 heures de soleil non obstrué par jour. Dans la plupart des cas, une lumière plus importante (8 heures) est même préférable.
Certaines cultures, comme le brocoli, la laitue, les épinards et d’autres légumes verts, peuvent tolérer des endroits moins ensoleillés. Mais en règle générale, plus votre jardin est ensoleillé, plus la qualité et la quantité de vos récoltes seront importantes.
Conseil : dans les climats plus frais, une serre ou un cadre froid est idéal pour les cultures délicates. Dans les climats chauds, la culture sous une toile d’ombrage ou à l’ombre de plantes grimpantes plus hautes, comme les haricots à rames, permet d’élargir le choix de ce que vous pouvez faire pousser dans de telles conditions.
2. L’accès à l’eau
Assurez-vous que l’eau est proche et facilement accessible à proximité de votre site de jardinage. Rien n’épuise plus rapidement un jardinier débutant que d’avoir à transporter de l’eau vers des plantes assoiffées pendant une vague de chaleur. De plus, avoir de l’eau à proximité signifie que vous serez moins susceptible de ne pas arroser si vous vous sentez un peu paresseux un soir !
L’eau de pluie est idéale et économique pour arroser en été les plantes du jardin et les légumes du potager. Si vous avez des toitures à proximité, pensez à collecter l’eau qui s’y écoule.
La conservation de l’eau doit également être un élément à prendre en compte lors de la planification de votre jardin.
3. Protection contre le vent
Le vent peut être la source de nombreux problèmes au potager. Veillez à ce que l’emplacement du jardin potager soit protégé des vents violents. Une protection contre le vent est utile pour la plupart des cultures. En particulier pour celles qui poussent en hauteur et produisent d’abondantes quantités de fruits, comme les tomates, les poivrons, les aubergines, les pois, les haricots et tout autre légume grimpant.
Les vents forts assèchent les plantes et le sol. Ils peuvent provoquer l’affaissement de plantes très hautes comme le maïs et les tournesols. Le vent entraîne également une réduction de la transpiration et de la croissance de la plupart des plantes.
Gardez à l’esprit que les murs ou les clôtures solides peuvent fournir une protection contre le vent. Mais ils peuvent aussi amplifier l’effet du vent. Les haies et les clôtures ouvertes ou tissées sont plus efficaces. En effet, elles filtrent le vent au lieu de le dévier et de parfois l’accentuer.
4. Qualité du sol du jardin potager
L’emplacement idéal pour un jardin est un sol riche et limoneux.
Si votre sol est mauvais ou trop mince, vous allez devoir faire des travaux pour préparer le sol à accueillir des cultures . Un moyen rapide de juger de la qualité de votre sol est de regarder votre jardin, surtout si vous avez une pelouse. Si elle est luxuriante et saine, c’est que vous avez probablement un sol convenable.
Un sol » limoneux » est composé de quantités presque égales de sable et de limon, avec un peu moins d’argile. Un bon rapport est de 40 % de sable et de limon, et de 20 % d’argile. C’est la composition idéale pour la culture de la plupart des plantes. Si votre sol contient une quantité importante d’argile ou de sable, cela posera un problème et vous devrez l’amender avec des matières organiques. Un sol argileux demeure humide longtemps. Cela peut étouffer les plantes. Tandis qu’un sol sablonneux peut se drainer trop rapidement et les dessécher. Ces deux conditions empêchent l’absorption des nutriments par les racines des plantes.
La meilleure façon de déterminer la qualité de votre sol est de faire effectuer une analyse du sol. Mais en l’observant vous pourrez également vous faire une idée.
Bien entendu, si vous cultivez dans des bacs ou sur des plates-bandes surélevées, vous n’avez pas à vous soucier autant de la qualité de la terre. Cependant, pour les plates-bandes surélevées, vous pouvez tout de même envisager de faire analyser votre sol. En effet, les racines des plantes peuvent éventuellement s’étendre au-delà de la plate-bande surélevé. Cela est particulièrement important dans les zones urbaines et suburbaines, où le plomb et d’autres substances nocives peuvent être une préoccupation.
5. Terrain plat ou pente douce
L’emplacement idéal d’un potager se trouve sur un terrain plat ou en pente douce. En choisissant un emplacement, évitez les endroits bas qui restent humides au printemps.
Observez la topographie – le paysage – de votre propriété.
L’air frais descend et l’air chaud monte, de sorte que les points bas sont plus frais que les pentes supérieures. Les pentes orientées vers le nord sont plus ombragées et plus fraîches, tandis que les pentes orientées vers le sud sont plus ensoleillées et plus chaudes. Le sol des collines est peu profond, tandis que celui des vallées est profond et riche en raison de l’érosion par le haut. Le ruissellement de l’eau rend les pentes des collines plus sèches, alors que le bas de la pente peut être plus humide. En outre, les altitudes plus élevées ont tendance à être plus venteuses et plus sèches, surtout en hiver.
6. Facteurs de microclimat du jardin potager
Presque chaque jardin possède des microclimats, c’est-à-dire des zones où les conditions météorologiques diffèrent en raison de facteurs naturels ou artificiels. Examinez votre espace et tenez compte des éléments situés à proximité (structures, arbres, arbustes, surfaces dures, etc.) lorsque vous choisissez l’emplacement du jardin potager.
Éléments à proximité :
Une structure telle qu’une maison, une clôture, un hangar ou un mur élevé fera de l’ombre et abaissera les températures sur ses côtés orientés vers l’est, le nord et l’ouest à différents moments de la journée. En revanche, la zone située sur son côté sud sera plus chaude. Des zones froides peuvent apparaître sur le côté de l’objet exposé au vent. Pendant les saisons chaudes, le sol des zones ombragées retient l’humidité plus longtemps. En revanche, sur le côté de la façade exposée au vent les précipitations seront réduites, ce qui rendra le sol adjacent plus sec. Les arbres et les haies situés à proximité doivent également être pris en considération.
Des structures peuvent contribuer à abriter les plantes des vents forts. Mais elles peuvent aussi créer des tunnels de vent où le vent est redirigé. Les cours intérieures entourées de murs offrent aux plantes une chaleur plus élevée et une protection contre le vent.
L’ombre :
Les arbres à feuilles caduques agissent comme des structures, mais ils ont aussi d’autres effets grâce à l’ombre qu’ils procurent pendant trois saisons. Le sol situé sous le couvert d’un arbre est légèrement plus chaud et moins sujet au gel, mais le couvert d’un arbre retient la pluie, ce qui rend le sol en dessous plus sec. Ce phénomène est amplifié par les arbres à racines peu profondes, comme les érables, qui entrent en compétition avec les autres plantes pour l’humidité.
Surfaces dures :
Les toits et les matériaux non absorbants sont des surfaces imperméables qui ne laissent pas pénétrer les liquides. Ainsi, ils peuvent créer des problèmes de ruissellement de l’eau.
Denses et impénétrables, les surfaces imperméables affectent également la température. Les trottoirs, les allées, les routes, les murs ou les patios faits de matériaux non perméables absorbent et libèrent de la chaleur. Même une maison peut absorber de la chaleur le jour et la restituer la nuit, de sorte que les zones adjacentes, surtout du côté sud, seront plus chaudes la nuit.
7. Effort
Lorsque vous envisagez de choisir l’emplacement de votre jardin, tenez compte de la quantité de travail nécessaire pour créer un potager dans l’espace que vous avez choisi.
N’oubliez pas que vous devrez peut-être …
Le jardinage peut demander beaucoup de travail, alors commencez par une petite plate-bande et concentrez-y votre énergie pour avoir les meilleures chances de réussite !
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