Afin de soutenir la faune aviaire locale, il est crucial de penser à installer un nichoir, pour offrir à nos amis à plumes un abri durant les rigueurs de l’hiver et un lieu sûr pour se reproduire au printemps et en été. Ce geste simple peut faire une différence énorme dans la préservation des espèces d’oiseaux.

Le choix du nichoir

Chaque espèce d’oiseau a des besoins spécifiques, et le type de nichoir que nous fournissons devrait correspondre à l’espèce que nous souhaitons aider. Cependant, certains types de nichoirs, tels que le nichoir « à balcon », sont particulièrement appréciés de la mésange charbonnière. D’autre part, le nichoir « boîte aux lettres », est plébiscité par toutes les autres mésanges, mais également par d’autres espèces d’oiseaux. Ces modèles sont relativement simples à fabriquer. Ils peuvent aider plusieurs espèces, notamment celles qui apprécient les cavités, comme les espèces cavernicoles.

L’installation du nichoir

Pour garantir le succès du nichoir, il est essentiel de le suspendre de manière sécurisée, idéalement à une hauteur comprise entre 2 et 2,5 mètres, sans blesser l’arbre. Le trou d’envol doit être orienté face au soleil levant. De cette façon, le nichoir sera accueillant pour de nombreuses espèces d’oiseaux et sera rapidement occupé.

L’entretien du nichoir

À la fin du mois de septembre, un petit entretien du nichoir est nécessaire pour garantir sa réoccupation l’année suivante. Cela consiste à éliminer les déchets de l’année précédente, tels que les excréments, les œufs non éclos ou les poussins morts à l’éclosion, et à nettoyer les parois intérieures du nichoir.

Gestion raisonnée des espaces verts

En plus de l’installation de nichoirs, il est important d’adopter une gestion raisonnée des espaces verts pour permettre aux oiseaux de se nourrir d’insectes toute l’année. Cela peut comprendre la fauche tardive, le maintien de tas de bois et la préservation de zones refuges.

L’importance des oiseaux dans le contrôle des insectes

Fournir des nichoirs aide également à lutter biologiquement contre les insectes, certains pouvant être particulièrement nuisibles. Un couple de mésanges a besoin de 500 insectes par jour pour nourrir ses petits, dont potentiellement 500 chenilles, qui sont une source essentielle de protéines pour les oisillons. Les oiseaux, notamment les mésanges, permettent également à contrôler la population de chenilles processionnaires.

Il est donc temps de cesser d’avoir recours aux insecticides. Il faut privilégier la prédation naturelle des insectes par les oiseaux. En favorisant les oiseaux dans nos jardins, nous contribuons à restaurer l’équilibre naturel. Nous devons refuser l’idée d’un printemps silencieux, où le chant des oiseaux serait absent. En préservant les oiseaux, nous préservons aussi le doux chant du printemps.

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