Ah, le groseillier à maquereau, cette plante aux multiples noms et aux fruits singuliers. Aujourd’hui, je vous invite à plonger dans l’univers fascinant de cette baie sauvage que j’ai redécouverte lors d’une balade en forêt. Je vous parlerai de ses caractéristiques, de ses bienfaits et même d’une recette simple et délicieuse pour en profiter pleinement.
Rencontre avec le groseillier à maquereau
C’était une belle journée d’été, le genre de journée où le soleil filtre à travers les feuilles et où l’air est parfumé de mille senteurs de la forêt. En me promenant, j’ai croisé ces buissons épineux, hauts de 80 centimètres à 1,50 mètre, aux feuilles pubescentes et lobées. Leurs petites fleurs verdâtres, discrètes, n’attiraient pas forcément l’attention, mais leurs fruits, eux, ne pouvaient pas passer inaperçus.
Les fruits du groseillier à maquereau ont une peau jaunâtre, parfois rougeâtre, translucide et couverte de poils raides. Leur pulpe verdâtre a un goût sucré et légèrement acidulé, un vrai délice en bouche. On les trouve souvent dans les bois clairs, les broussailles, les haies et les lisières forestières, mais aussi parmi les rocailles. Ils apprécient les zones ensoleillées et mi-ombragées.
La cueillette des groseilles à maquereau est une activité estivale par excellence.
Entre juillet et août, les fruits arrivent à maturité et se détachent facilement des rameaux. Attention cependant aux épines acérées qui protègent les fruits, mieux vaut être prudent et bien équipé pour éviter les piqûres.
Ces petites baies sucrées et acidulées peuvent être dégustées crues, mais elles révèlent aussi toute leur saveur dans les confitures, gelées, coulis, sauces, boissons et desserts. Elles se marient parfaitement avec les plats salés, notamment les poissons comme le maquereau, d’où leur nom. Les fruits du groseillier à maquereau sont également riches en vitamines et en antioxydants, contribuant à une alimentation saine et équilibrée.
Les groseilles à maquereau sont connues sous différents noms vernaculaires selon les régions : gratte-poux, croque-poux, péteuse ou encore pétasse. Ces surnoms, parfois peu flatteurs, témoignent néanmoins de la place qu’elles occupent dans les traditions locales et dans la mémoire collective.
Une recette simple : groseilles et coulis de framboise
Pour terminer en beauté, je vous propose une recette simple et rafraîchissante qui met en valeur les groseilles à maquereau. Voici les ingrédients nécessaires pour quatre personnes :
- 500 g de groseilles à maquereau
- 20 cl de coulis de framboises sauvages
- 80 g de sucre en poudre
- 1 demi-sachet de sucre vanillé
Commencez par trier, équeuter et laver les groseilles. Mettez-les ensuite à sécher sur du papier absorbant. Dans un cul-de-poule, versez le coulis de framboise, le sucre en poudre et le sucre vanillé. Mélangez bien pour que tout le sucre fonde. Dans des coupes à dessert ou des bols, répartissez les groseilles et arrosez-les de coulis de framboise. Mettez les coupes ou les bols au frais avant de servir.
Pour l’anecdote
Savez-vous pourquoi on appelle cette baie « groseillier à maquereau » ? Autrefois, ses fruits étaient utilisés pour cuisiner les poissons, en particulier le maquereau. Cette tradition culinaire perdure encore aujourd’hui, offrant une touche d’originalité et de fraîcheur aux plats de poisson.
Le groseillier à maquereau est une invitation à la découverte, à la gourmandise et à la créativité culinaire.
Que ce soit lors d’une balade en forêt, lors de la cueillette ou dans la cuisine, il nous rappelle le lien précieux qui nous unit à la nature et à ses trésors cachés. Alors, la prochaine fois que vous partirez en randonnée, ouvrez l’œil et laissez-vous tenter par ces petites baies pleines de saveurs et de surprises.