Pendant longtemps, oiseaux, hérissons, lézards, papillons et autres insectes ont trouvé assez facilement de quoi se nourrir dans nos jardins. Ils avaient également à leur disposition des endroits pour se reproduire et passer l’hiver. Mais les lieux favorables à la petite faune se raréfient.
En effet, en raison de la pression de l’urbanisation, les grandes propriétés se morcellent. On divise les grandes parcelles en des parcelles plus petites. Et celles-ci sont encore divisées en parcelles encore plus petites. Également on cloisonne de plus en plus. Ainsi, cela provoque la disparition des haies sauvages, des vieux arbres, des prairies … Autant de lieux qui sont indispensables pour la survie et la reproduction des animaux. À mesure que les habitats sont construits ou modifiés, la faune – en particulier les insectes et les oiseaux – perdent des endroits où s’abriter, manger et boire. Le fait que les parcelles soient de plus en plus éloignés les unes des autres, cela menace biodiversité. En effet, dans ce contexte morcelé, les oiseaux, les insectes et les petits mammifères ne peuvent pas se déplacer ou se reproduire facilement.
D’autre part, les tendances en matière d’aménagement rendent nos jardins de moins en moins accueillant pour la faune sauvage. Gazon entretenu jusqu’aux limites de propriété, haies exotiques composées d’une seule espèce, usage immodéré des herbicides et des pesticides sont autant de facteurs susceptibles de faire reculer la biodiversité. Dans ces conditions, les oiseaux et autres visiteurs des jardins ne trouvent plus d’endroits où se cacher. Ils ne trouvent plus en non plus de matériaux pour construire leur nid. Et également les insectes et les petits fruits se font de plus en plus rares.
Dans cet article je vous présente 5 astuces à mettre en place pour favoriser la biodiversité au jardin.
La bonne nouvelle, parmi toutes ces mauvaises nouvelles, c’est qu’il est possible d’agir à son échelle. En effet, le jardin présente la particularité d’être un écosystème qui dépend des conditions environnementales (la nature) ET des actions humaines. Le rôle du jardinier est donc très important. En effet, nous pouvons favoriser la biodiversité au jardin et contribuer à la survie et au maintient des espèces animales et végétales en leur offrant des conditions de milieu favorables.
Voici donc 5 conseils pour favoriser la biodiversité au jardin
Conseil 1 :
Utilisez l’espace vertical.
Utilisez les clôtures et les murs pour faire pousser des plantes. Les plantes grimpantes offrent un abri aux oiseaux et des fleurs aux pollinisateurs.
Si vous avez une haie, gardez-la. Ne la remplacez pas par une clôture. Mais de nombreux jardins urbains ont déjà des clôtures ou des murs. Alors utilisez cet espace en y ajoutant des plantes grimpantes.
C’est également un conseil classique pour l’aménagement des petits jardins, car si vous avez une plante grimpante ou un arbre qui monte, cela attire le regard vers le haut. Le jardin semblera plus grand car l’œil mettra plus de temps à tout saisir. Si votre plante grimpante porte des fruits ou des fleurs, vous et les animaux sauvages pourrez en profiter. Egalement, les plantes grimpantes créent des abris pour les oiseaux du jardin.
Conseil n° 2 :
Placer correctement les nichoirs et les mangeoires
Il existe de nombreux jolis nichoirs à oiseaux et hôtels à insectes en vente. Mais tous n’ont pas la bonne forme et la bonne taille. Certains sont simplement décoratifs et n’aideront pas la faune, parce qu’ils sont trop grands, trop petits ou mal conçus.
Il est préférable d’acheter les nichoirs auprès d’une entreprise experte dans le domaine ou auprès d’une association de protection de la nature comme LPO par exemple. Vous trouverez également des conseils sur la taille et le positionnement des nichoirs à oiseaux.
Conseil 3 :
Ayez une sorte de source d’eau ou une marre, quelle que soit la taille de votre jardin.
Même les petits bassins sont utiles, mais vous devrez les remplir par temps sec et chaud. Mais faites attention à la sécurité des bébés et des jeunes enfants lorsque vous choisissez et placez les bassins. La sécurité avant tout. L’eau est essentielle à tous les êtres vivants. Une fois que vous avez de l’eau, toutes sortes d’oiseaux, de pollinisateurs et d’autres animaux sauvages vont en profiter.
Conseil 4 :
La biodiversité… ça commence par votre pelouse!
Un gazon semblable à un court de tennis nécessite beaucoup d’arrosage, d’engrais synthétiques et de biocides. Ces produits chimiques s’infiltrent dans le sol avec la pluie et l’arrosage. Puis, ils contaminent les cours d’eau et les nappes phréatiques. Ils contribuent aussi à polluer la maison, car on ramène les biocides à l’intérieur avec les chaussures.
On peut obtenir une belle pelouse sans utiliser de biocides :
- en tolérant les petites fleurs et le trèfle qui enrichit le sol en azote ;
- en tondant à une hauteur de 6 cm au minimum pour favoriser l’herbe aux dépens des plantes basses (plantain, pissenlit, chardon) ; c’est une bonne pratique qui réduit aussi les besoins en arrosage;
- en utilisant une tondeuse qui hache finement l’herbe et qui laisse les déchets de tonte sur le terrain (mulching) ;
- en scarifiant le sol en automne, puis en l’engraissant si nécessaire avec du compost.
Laissez la tondeuse dans la remise… ou essayez de tondre moins souvent.
Pensez à laisser une partie de votre pelouse non coupée. L’herbe longue est un excellent habitat pour les sauterelles, les coléoptères et et les jeunes amphibiens, et fournit des gîtes pour les insectes tels que les demoiselles.
Pour permettre aux fleurs et aux insectes d’accomplir leur cycle de vie, laissez-les pousser une bande d’herbe – par exemple le long d’une haie ensoleillée ou sur un talus – et à ne pas la tondre tant qu’il y a des fleurs.
Le fait de tondre sa pelouse moins souvent présente des avantages pour la faune et la flore. Ainsi pour favoriser la biodiversité vous pouvez laisser la plus grande partie de la pelouse haute. Ou alors vous pouvez aussi réalisez des quelques chemins entretenu au travers. Ce n’est pas difficile et cela vous demandera moins de travail.
Pour plus de facilités d’entretien, vous pouvez choisir un mélange de graminées ne demandant pas de traitements. Vous pouvez également envisagez de planter un mélange «gazon fleuri» ou «prairie fleurie» – d’origine indigène – pour les zones qui n’ont pas besoin d’être tondues.
Conseil 5 pour la faune et la flore :
Donnez un accès à d’autres jardins ou au monde extérieur.
Autrefois, les haies et les clôtures avaient des trous en bas. Les hérissons, les grenouilles et autres animaux sauvages pouvaient se déplacer entre les territoires. Les hérissons passent d’un jardin à l’autre pour trouver un partenaire, un point d’eau, une source de nourriture, un lieu d’hivernage… Or, les propriétés deviennent très cloisonnées. Alors cela les oblige à passer par la route en prenant le risque de se faire écraser.
Les clôtures d’aujourd’hui ont des bordures. Pour faciliter le déplacement des hérissons et de la petite faune, trouvez un endroit où vous pouvez faire découper ne serait-ce qu’un petit trou. Il créer au oins un passage avec chaque jardin voisin. Comptez environ un carré de 12 x 12 cm). Ainsi de cette façon vous éviterez de faire de votre jardin une prison pour les hérissons ou pour les animaux similaires.
Pas besoin de tout faire juste du premier coup : l’important, c’est de s’améliorer …
Pendant longtemps, oiseaux, hérissons, lézards, papillons et autres insectes ont trouvé assez facilement de quoi se nourrir dans nos jardins. Ils avaient également à leur disposition des endroits pour se reproduire et passer l’hiver. Mais les lieux favorables à la petite faune se raréfient.
En effet, en raison de la pression de l’urbanisation, les grandes propriétés se morcellent. On divise les grandes parcelles en des parcelles plus petites. Et celles-ci sont encore divisées en parcelles encore plus petites. Également on cloisonne de plus en plus. Ainsi, cela provoque la disparition des haies sauvages, des vieux arbres, des prairies … Autant de lieux qui sont indispensables pour la survie et la reproduction des animaux. À mesure que les habitats sont construits ou modifiés, la faune – en particulier les insectes et les oiseaux – perdent des endroits où s’abriter, manger et boire. Le fait que les parcelles soient de plus en plus éloignés les unes des autres, cela menace biodiversité. En effet, dans ce contexte morcelé, les oiseaux, les insectes et les petits mammifères ne peuvent pas se déplacer ou se reproduire facilement.
D’autre part, les tendances en matière d’aménagement rendent nos jardins de moins en moins accueillant pour la faune sauvage. Gazon entretenu jusqu’aux limites de propriété, haies exotiques composées d’une seule espèce, usage immodéré des herbicides et des pesticides sont autant de facteurs susceptibles de faire reculer la biodiversité. Dans ces conditions, les oiseaux et autres visiteurs des jardins ne trouvent plus d’endroits où se cacher. Ils ne trouvent plus en non plus de matériaux pour construire leur nid. Et également les insectes et les petits fruits se font de plus en plus rares.
Dans cet article je vous présente 5 astuces à mettre en place pour favoriser la biodiversité au jardin.
La bonne nouvelle, parmi toutes ces mauvaises nouvelles, c’est qu’il est possible d’agir à son échelle. En effet, le jardin présente la particularité d’être un écosystème qui dépend des conditions environnementales (la nature) ET des actions humaines. Le rôle du jardinier est donc très important. En effet, nous pouvons favoriser la biodiversité au jardin et contribuer à la survie et au maintient des espèces animales et végétales en leur offrant des conditions de milieu favorables.
Voici donc 5 conseils pour favoriser la biodiversité au jardin
Conseil 1 :
Utilisez l’espace vertical.
Utilisez les clôtures et les murs pour faire pousser des plantes. Les plantes grimpantes offrent un abri aux oiseaux et des fleurs aux pollinisateurs.
Si vous avez une haie, gardez-la. Ne la remplacez pas par une clôture. Mais de nombreux jardins urbains ont déjà des clôtures ou des murs. Alors utilisez cet espace en y ajoutant des plantes grimpantes.
C’est également un conseil classique pour l’aménagement des petits jardins, car si vous avez une plante grimpante ou un arbre qui monte, cela attire le regard vers le haut. Le jardin semblera plus grand car l’œil mettra plus de temps à tout saisir. Si votre plante grimpante porte des fruits ou des fleurs, vous et les animaux sauvages pourrez en profiter. Egalement, les plantes grimpantes créent des abris pour les oiseaux du jardin.
Conseil n° 2 :
Placer correctement les nichoirs et les mangeoires
Il existe de nombreux jolis nichoirs à oiseaux et hôtels à insectes en vente. Mais tous n’ont pas la bonne forme et la bonne taille. Certains sont simplement décoratifs et n’aideront pas la faune, parce qu’ils sont trop grands, trop petits ou mal conçus.
Il est préférable d’acheter les nichoirs auprès d’une entreprise experte dans le domaine ou auprès d’une association de protection de la nature comme LPO par exemple. Vous trouverez également des conseils sur la taille et le positionnement des nichoirs à oiseaux.
Conseil 3 :
Ayez une sorte de source d’eau ou une marre, quelle que soit la taille de votre jardin.
Même les petits bassins sont utiles, mais vous devrez les remplir par temps sec et chaud. Mais faites attention à la sécurité des bébés et des jeunes enfants lorsque vous choisissez et placez les bassins. La sécurité avant tout. L’eau est essentielle à tous les êtres vivants. Une fois que vous avez de l’eau, toutes sortes d’oiseaux, de pollinisateurs et d’autres animaux sauvages vont en profiter.
Conseil 4 :
La biodiversité… ça commence par votre pelouse!
Un gazon semblable à un court de tennis nécessite beaucoup d’arrosage, d’engrais synthétiques et de biocides. Ces produits chimiques s’infiltrent dans le sol avec la pluie et l’arrosage. Puis, ils contaminent les cours d’eau et les nappes phréatiques. Ils contribuent aussi à polluer la maison, car on ramène les biocides à l’intérieur avec les chaussures.
On peut obtenir une belle pelouse sans utiliser de biocides :
Laissez la tondeuse dans la remise… ou essayez de tondre moins souvent.
Pensez à laisser une partie de votre pelouse non coupée. L’herbe longue est un excellent habitat pour les sauterelles, les coléoptères et et les jeunes amphibiens, et fournit des gîtes pour les insectes tels que les demoiselles.
Pour permettre aux fleurs et aux insectes d’accomplir leur cycle de vie, laissez-les pousser une bande d’herbe – par exemple le long d’une haie ensoleillée ou sur un talus – et à ne pas la tondre tant qu’il y a des fleurs.
Le fait de tondre sa pelouse moins souvent présente des avantages pour la faune et la flore. Ainsi pour favoriser la biodiversité vous pouvez laisser la plus grande partie de la pelouse haute. Ou alors vous pouvez aussi réalisez des quelques chemins entretenu au travers. Ce n’est pas difficile et cela vous demandera moins de travail.
Pour plus de facilités d’entretien, vous pouvez choisir un mélange de graminées ne demandant pas de traitements. Vous pouvez également envisagez de planter un mélange «gazon fleuri» ou «prairie fleurie» – d’origine indigène – pour les zones qui n’ont pas besoin d’être tondues.
Conseil 5 pour la faune et la flore :
Donnez un accès à d’autres jardins ou au monde extérieur.
Autrefois, les haies et les clôtures avaient des trous en bas. Les hérissons, les grenouilles et autres animaux sauvages pouvaient se déplacer entre les territoires. Les hérissons passent d’un jardin à l’autre pour trouver un partenaire, un point d’eau, une source de nourriture, un lieu d’hivernage… Or, les propriétés deviennent très cloisonnées. Alors cela les oblige à passer par la route en prenant le risque de se faire écraser.
Les clôtures d’aujourd’hui ont des bordures. Pour faciliter le déplacement des hérissons et de la petite faune, trouvez un endroit où vous pouvez faire découper ne serait-ce qu’un petit trou. Il créer au oins un passage avec chaque jardin voisin. Comptez environ un carré de 12 x 12 cm). Ainsi de cette façon vous éviterez de faire de votre jardin une prison pour les hérissons ou pour les animaux similaires.
Pas besoin de tout faire juste du premier coup : l’important, c’est de s’améliorer …
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