Le jardin en juin, c’est comme une scène qui s’ouvre en grand, juste avant le cœur de l’été. Tout est là : la lumière longue et dorée du soir, la douceur des matinées encore fraîches, les parfums qui flottent dans l’air… C’est un mois généreux, où la nature donne sans compter. Les floraisons s’enchaînent, les feuillages sont à leur apogée, et chaque massif semble s’être habillé de fête.
On pourrait dire que juin est le mois de l’abondance tranquille : fini le réveil printanier un peu fou du mois de mai, maintenant les plantes sont bien installées, solides, luxuriantes. Les verts sont plus profonds, les fleurs tiennent mieux, et l’ensemble respire une stabilité joyeuse.
Se promener dans un jardin en juin, c’est une expérience sensorielle complète. Le bourdonnement des abeilles qui s’activent, le bruissement des feuilles dans l’air tiède, les éclats de couleurs qui jaillissent au détour d’un massif… On se sent porté par une énergie sereine.
Et c’est aussi le mois où les stars végétales se succèdent pour donner le ton. Les primevères du Japon ajoutent leur fantaisie, les digitales dressent leurs hampes élégantes, les fougères déploient leurs plumes géantes, tandis que les hostas et les carex tissent une toile luxuriante de feuillages. Sans oublier les glaïeuls byzantins, qui font exploser leurs fusées magenta comme un feu d’artifice précoce.
Bref, en juin, le jardin vit à plein poumons : c’est le moment idéal pour ralentir, flâner, et se laisser envelopper par cette profusion de vie.

Primula Japonica : La coquette du jardin
La Primula Japonica, ou Primevère du Japon, c’est vraiment la petite star des zones humides. Contrairement aux primevères classiques qu’on croise au printemps, elle fleurit plus tard, pile au moment où le jardin commence à prendre de la chaleur. Ses fleurs s’empilent en étages autour d’une tige solide, un peu comme des colliers de perles colorées. Résultat : une allure élégante et joyeuse à la fois.
Elle adore avoir « les pieds dans l’eau », donc un bord de bassin, un ruisseau ou simplement une zone du jardin toujours humide, c’est son terrain de jeu préféré. En groupe, c’est encore plus spectaculaire : une ribambelle de Primula Japonica transforme tout de suite un coin un peu sombre en tableau féérique.
Côté ambiance, elle apporte vraiment de la fantaisie et de la légèreté. Ses teintes roses ou rouges éclatantes tranchent avec les verts profonds des fougères et des hostas. C’est elle qui donne le sourire, qui allume le décor comme une guirlande naturelle.
À savoir pour cultiver la Primula Japonica :
- Emplacement : Mi-ombre de préférence (elle aime la lumière douce mais pas le plein soleil brûlant).
- Sol : Riche, humifère, et surtout humide. Elle déteste sécher complètement.
- Arrosage : Régulier, surtout en période chaude.
- Plantation : À l’automne ou au printemps, en petites touffes rapprochées pour un effet de masse.
- Entretien : Couper les fleurs fanées pour prolonger la floraison.
- Bonus : Si elle se sent bien, elle se ressème spontanément et peut former de jolies colonies naturelles.

Bistorta Officinalis ‘Superba’ : La Renouée bistorte
La Bistorta officinalis ‘Superba’, qu’on appelle aussi Bistorte officinale ou parfois Renouée bistorte, c’est la plante copine, celle qui ne se prend pas pour une diva mais qui, mine de rien, en impose par sa présence. Ses grandes touffes denses montent facilement à 70–80 cm de haut, et en juin, elle déploie de longs épis floraux roses, tout en élégance.
Ce qui la rend si sympathique, c’est son effet de masse : toute seule, elle est jolie, mais quand on la plante en groupe au bord d’un bassin ou dans une prairie humide, c’est carrément un spectacle. Ses hampes florales ondulent doucement au gré du vent, un peu comme des micros roses alignés pour un concert d’été.
Autre atout : elle attire une nuée d’abeilles, de bourdons et de papillons. Autrement dit, c’est la plante bonne vivante, qui ne pense pas qu’à elle mais qui nourrit et anime tout le quartier du jardin.
Et le meilleur ? Elle est facile à vivre. Pas de caprices, pas besoin d’attention constante : une fois installée, elle se débrouille très bien, pourvu qu’elle ait un sol frais. C’est un peu la colocataire idéale : discrète mais toujours présente au bon moment.
À savoir pour cultiver la Bistorta officinalis ‘Superba’ :
- Emplacement : Soleil ou mi-ombre, elle n’est pas difficile.
- Sol : Frais à humide, riche en humus (parfait près d’un point d’eau).
- Arrosage : Régulier en période sèche, mais supporte de petites baisses d’humidité.
- Plantation : Idéalement en touffes, espacées d’environ 40 cm pour créer de beaux massifs.
- Entretien : Supprimer les hampes défleuries pour encourager une floraison prolongée.
- Bonus : Très rustique, elle résiste aux hivers sans problème et revient chaque année plus vigoureuse.
Son côté généreux et « sans chichi » en fait une alliée précieuse pour donner du rythme et de la verticalité dans un massif, tout en gardant une touche naturelle, un peu sauvage.

Digitalis Purpurea ‘Alba’ : L’élégante mystique
La Digitalis purpurea ‘Alba’, plus connue sous le nom de Digitale blanche, c’est un peu la grande prêtresse du jardin. Quand elle s’installe, impossible de ne pas la remarquer : une hampe florale qui peut monter à plus d’1,20 m, couverte de clochettes immaculées, toutes tournées dans la même direction comme pour capter la lumière. Dans un coin ombragé, c’est une apparition presque magique, une silhouette élancée qui apporte immédiatement de la verticalité et une ambiance solennelle.
Contrairement à ses cousines aux fleurs pourpres ou rosées, la variété ‘Alba’ joue la carte de la pureté. Ses fleurs blanches se détachent sur le vert profond des fougères et des hostas, créant un contraste apaisant et lumineux. C’est l’élégance sobre, sans tape-à-l’œil.
Mais attention, la Digitale n’est pas qu’une belle plante. Elle traîne derrière elle une aura mystérieuse et parfois inquiétante. Toute la plante est hautement toxique, et elle a longtemps été entourée de croyances : on lui prêtait des pouvoirs de sorcellerie, on la redoutait autant qu’on l’admirait. Ironie de l’histoire, c’est aussi de la digitale qu’on a extrait la digitaline, une molécule qui a sauvé bien des vies en médecine cardiaque. Un vrai mélange de danger et de remède.
Dans le jardin, elle a ce côté imprévisible : souvent bisannuelle (elle fleurit la deuxième année après plantation), mais avec une telle capacité à se ressemer que, si on la laisse faire, elle revient année après année comme si elle connaissait déjà la maison.
À savoir pour cultiver la Digitalis Purpurea ‘Alba’:
- Emplacement : Mi-ombre idéale, mais supporte aussi le soleil si le sol reste frais.
- Sol : Riche, légèrement acide ou neutre, bien drainé mais pas sec.
- Arrosage : Régulier au départ, puis elle s’installe et demande peu d’eau.
- Plantation : De préférence en petits groupes pour un effet spectaculaire.
- Entretien : Laisser quelques hampes monter en graines si on veut qu’elle se ressème d’elle-même. Sinon, couper les fleurs fanées pour garder le massif net.
- Bonus : Très rustique, elle supporte très bien les hivers et revient sans effort.
Au-delà de son rôle esthétique, la Digitale blanche apporte une touche théâtrale : elle transforme un coin banal en décor de conte, un peu mystérieux, un peu mystique. C’est la plante qui donne l’impression que des fées pourraient surgir à tout moment entre ses clochettes.

Matteuccia Struthiopteris : La fougère autruche, la géante
Ah, la Matteuccia struthiopteris… Rien que son nom botanique fait sérieux, mais dans le jardin, c’est tout l’inverse : elle a une allure spectaculaire, presque théâtrale, et en même temps une douceur rassurante. On l’appelle aussi Fougère autruche, parce que ses grandes frondes ressemblent à d’immenses plumes vertes prêtes à se déployer.
Quand elle sort de terre au printemps, ses jeunes crosses (ces petits rouleaux de fougère enroulés sur eux-mêmes) sont déjà un spectacle. Puis, très vite, elle s’élance et forme des touffes énormes, qui peuvent dépasser 1,50 m de hauteur. C’est la plante qui transforme n’importe quel recoin en mini-forêt tropicale, même si vous êtes simplement au bord d’un bassin ou dans un jardin d’ombre.
Elle ne fait pas de fleurs colorées, mais honnêtement, elle n’en a pas besoin. Sa force, c’est son feuillage. Ses frondes plumeuses créent une ambiance de fraîcheur immédiate. Quand on s’installe à ses pieds, on a presque l’impression que la température descend de quelques degrés. C’est une climatisation naturelle, verte, élégante et silencieuse.
Autre atout : c’est une plante qui structure le jardin. Là où beaucoup de vivaces jouent sur la couleur des fleurs, la fougère autruche joue sur la masse et la texture. Elle apporte du volume, de la verticalité, du mouvement. Elle encadre, elle protège, elle enveloppe. Bref, c’est le grand décorateur du jardin d’eau.
À savoir pour cultiver la la Matteuccia struthiopteris :
- Emplacement : Ombre ou mi-ombre. Parfaite sous les arbres ou au bord de l’eau.
- Sol : Riche en humus, frais, humide. Elle adore les terrains qui ne sèchent pas trop vite.
- Arrosage : Garder le sol toujours légèrement humide, surtout en été.
- Plantation : Prévoir de l’espace ! Ses touffes peuvent s’étaler largement avec le temps.
- Entretien : Presque rien à faire. Les frondes sèchent en hiver (plante caduque), mais il suffit de les couper pour laisser la place aux nouvelles au printemps.
- Bonus : Très rustique, elle passe les hivers sans souci et revient fidèlement chaque année.
Ce que j’aime avec la Matteuccia struthiopteris, c’est qu’elle change d’allure au fil des saisons. Au printemps, ses crosses enroulées donnent une ambiance presque préhistorique (on imagine des dinosaures passer derrière !). En été, elle forme un immense parasol vert. En automne, elle jaunit doucement avant de disparaître, et en hiver, elle laisse un sol nu, presque vide, qui prépare la surprise du prochain printemps.

Hostas : de sages discrets
Ah, les Hostas… On pourrait presque les surnommer les moines zen du jardin d’ombre. Ils ne cherchent pas à attirer tous les regards avec de grandes fleurs tapageuses, mais ils imposent leur style par leurs feuilles somptueuses : larges, nervurées, parfois gaufrées, et souvent panachées de blanc, de crème ou de jaune.
C’est simple : avec eux, c’est le festival des feuillages. Selon les variétés, on passe du vert profond au bleu-gris poudré, jusqu’aux feuilles dorées éclatantes. Certaines sont énormes (des feuilles grandes comme une assiette !), d’autres toutes petites, parfaites pour les bordures. Et quand on les associe à des fougères ou à des carex, on obtient des tableaux végétaux qui se suffisent à eux-mêmes, sans avoir besoin d’une seule fleur.
Mais ne les réduisons pas à leur feuillage : en été, beaucoup d’Hostas sortent de jolies hampes florales, souvent violettes ou blanches, parfois même parfumées. Un petit bonus inattendu qui ajoute encore au charme.
Leur seul vrai défaut ? Leur succès auprès des limaces et escargots. Ces petites bêtes les adorent. Et c’est vrai que voir une touffe d’Hostas transformée en gruyère peut faire mal au cœur. Mais heureusement, il existe plein d’astuces pour limiter les dégâts (on en reparle juste après).
Bref, les Hostas, ce sont les piliers calmes du jardin : fiables, beaux, résistants, et capables de donner une atmosphère luxuriante même dans un coin où rien d’autre ne veut pousser.
À savoir pour cultiver les Hostas :
- Emplacement : Ombre ou mi-ombre, parfait sous des arbres ou près d’un mur à l’abri du soleil brûlant.
- Sol : Fertile, riche en humus, frais à humide.
- Arrosage : Régulier, ils détestent la sécheresse prolongée.
- Plantation : En touffes espacées selon la variété (certaines prennent vraiment de l’ampleur !).
- Entretien : Couper les feuilles abîmées au fil de la saison et rabattre le tout à l’automne. Ils disparaissent en hiver, mais reviennent fidèlement au printemps.
- Rusticité : Excellente, même en climat froid.
Astuce anti-limaces :
- Paillage sec (copeaux, paille de lin…) : les limaces n’aiment pas ramper dessus.
- Cendre de bois ou coquilles d’œufs broyées autour des touffes (à renouveler après la pluie).
- Pièges à bière (les limaces ne résistent pas à l’appel de la mousse…).
- Ou tout simplement : planter des variétés à feuilles épaisses (elles sont moins attaquées).
Ce qu’il faut retenir : les Hostas ne sont pas là pour faire le spectacle, mais pour donner de la structure et de la profondeur. Ils transforment n’importe quel coin ombragé en une scène zen et apaisante.

Gladiolus Communis Subsp. Byzantinus : Le Feu D’Artifice Magenta
Le Gladiolus communis subsp. byzantinus, qu’on appelle souvent Glaïeul byzantin, c’est la plante qui débarque dans le jardin avec panache, comme un invité en costume rouge vif à une fête champêtre. Là où les fougères, hostas et carex jouent la carte de la sobriété verte, lui surgit avec ses fleurs magenta éclatantes, disposées en grappes élégantes le long d’une hampe florale qui monte facilement à 80 cm ou plus.
Ce n’est pas le glaïeul géant un peu raide qu’on associe aux bouquets d’église, non. Celui-ci est plus léger, naturel et rustique. Il a ce côté sauvage et spontané qui fait qu’on pourrait presque croire qu’il pousse là depuis toujours, comme une vivace indigène. Et pourtant, il est originaire du bassin méditerranéen !
Planté en masse, il fait vraiment l’effet d’un feu d’artifice magenta qui éclate au-dessus des verts. En solitaire, il attire quand même le regard, comme un spot de couleur au milieu d’un décor sobre. Son timing est parfait : il fleurit pile au début de l’été, quand on commence à rêver de vacances et d’exotisme.
Et ce qu’il y a de génial avec lui ? Il est beaucoup plus facile à vivre que les glaïeuls hybrides classiques. Pas besoin de le rentrer chaque hiver ni de se casser le dos à déterrer les bulbes : il se naturalise, il revient, il se multiplie doucement, comme s’il avait décidé de s’installer pour de bon.
À savoir pour cultiver le glaïeul géant :
- Emplacement : Plein soleil. Plus il a de lumière, plus il est spectaculaire.
- Sol : Léger, bien drainé. Il tolère des sols plus ordinaires que la plupart des glaïeuls.
- Plantation : Planter les cormes (ses bulbes) à 8–10 cm de profondeur, espacés de 15 cm environ. Idéalement à l’automne ou au printemps.
- Arrosage : Modéré. Il déteste les excès d’eau stagnante.
- Entretien : Quasiment rien. Laisser le feuillage jaunir après la floraison pour recharger les bulbes.
- Rusticité : Bien plus rustique qu’on ne le croit (supporte jusqu’à -10 °C, parfois plus, selon les sols).
- Bonus : Il se ressème et se multiplie spontanément, formant au fil des ans de superbes colonies.
Dans un jardin il joue le rôle de l’extraverti : il apporte l’énergie, la couleur, la surprise. Quand tout est dans des nuances de verts et de blancs, le Glaïeul byzantin surgit comme un feu d’artifice en criant : « Regardez-moi, je suis là ! »
Il a ce petit parfum d’ailleurs, d’Orient, d’exotisme antique… Comme s’il portait en lui un bout de la Méditerranée, tout en s’acclimatant parfaitement aux jardins plus frais du nord de l’Europe.

Carex Elata ‘Aurea’ : La Lampe Dorée Du Jardin
Le Carex elata ‘Aurea’, aussi connu sous le doux surnom de Carex doré, c’est un peu la fée lumière du jardin. Là où les hostas jouent les sages et où les fougères imposent leur verdure profonde, ce carex vient déposer une touffe éclatante de jaune-vert, comme si quelqu’un avait allumé une lampe dans un coin d’ombre.
Ses feuilles sont fines, souples, élégantes, et forment une fontaine lumineuse qui attire immédiatement le regard. Quand le soleil passe à travers, ça devient carrément magique : tout scintille, comme si le feuillage était fait de fils d’or. Et comme c’est une graminée vivace, son allure reste légère et graphique toute la belle saison.
En groupe, le Carex ‘Aurea’ transforme une bordure en bande lumineuse. En solitaire, il suffit à éclairer une zone sombre au pied d’un arbre ou d’un mur. Bref, c’est le projecteur naturel du jardin, mais en version douce et apaisante.
À savoir pour cultiver le Carex elata ‘Aurea’ :
- Emplacement : Mi-ombre, mais il tolère le soleil si le sol reste humide.
- Sol : Humide, fertile, riche en humus. Idéal près d’un bassin, d’un ruisseau, ou dans tout sol frais qui garde bien l’humidité.
- Arrosage : Régulier, surtout en été. Il aime avoir un sol qui ne sèche jamais complètement.
- Plantation : En touffes espacées de 40 cm environ, pour lui laisser l’espace de s’épanouir.
- Entretien : Très facile ! Couper les vieilles feuilles sèches au printemps pour laisser place au nouveau feuillage.
- Rusticité : Excellente, il passe l’hiver sans souci.
Son grand plus, c’est qu’il illumine sans jamais être criard. C’est une lumière douce, chaleureuse, qui met en valeur tout ce qui l’entoure. Associé à des hostas verts foncés ou à des fougères, il crée un contraste spectaculaire. Placé à côté des floraisons magenta du Glaïeul byzantin, il joue le rôle de toile de fond lumineuse qui fait encore mieux ressortir les couleurs.
Le Carex ‘Aurea’, c’est vraiment la touche de design dans le jardin d’eau : simple, élégant, mais avec un effet visuel énorme.
Le jardin en juin, c’est le moment où tout explose : les floraisons se succèdent, les feuillages sont au summum de leur fraîcheur, et chaque coin du massif semble vibrer de lumière et de vie.
La Primula Japonica dresse ses lanternes colorées, la Bistorta ‘Superba’ ondule avec générosité, la Digitale blanche joue la grande prêtresse élégante, la Fougère autruche déploie ses plumes géantes, tandis que les Hostas composent un décor zen et apaisant. Puis, comme un feu d’artifice, le Glaïeul byzantin jaillit de son magenta éclatant, et le Carex doré illumine les bordures comme une petite lampe naturelle.
C’est une période unique : le jardin respire l’abondance, tout est frais, luxuriant, vibrant. On sent déjà la chaleur de l’été arriver, mais la verdure est encore au sommet de sa vitalité. C’est le mois où l’on profite le plus des contrastes de textures, de la légèreté des fleurs et de l’exubérance des feuillages.
Alors, laissez-vous porter par cette énergie de juin : flânez, observez, respirez. Le jardin n’a jamais été aussi vivant.
Et vous, quelle est votre plante préférée pour donner de la couleur ou un feuillage spectaculaire au jardin en juin ?
Julie Skelton | Surrey photographer |
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