Tel des voyageurs sans attaches ni limite,
Les herbes sauvages parcourent sans fin,
Un périple sans frontière, une route infinie,
De la terre fertile jusqu’au désert ardent.

Portées par les courants, elles voguent sans peine,
Vent soufflant du Nord, du Sud, de l’Orient,
Semeuses clandestines, messagères des plaines,
Elles bravent l’espace, tel un destin.

Annuelles dansantes, elles s’aiment et s’épanouissent,
Vivaces résistantes, elles se multiplient,
Par leurs racines, leurs graines, un héritage précieux,
D’Afrique à l’Amérique, de l’Asie à l’Europe, elles s’épanouissent.

Sous le soleil brûlant ou la pluie bienveillante,
Elles conquièrent le sol, s’installent avec ferveur,
Survivantes tenaces, conquérantes bienveillantes,
Elles émergent, révélant leur magie sans lueur.

Les herbes des friches, des coins délaissés,
Simples, modestes, pas si vulgaires,
Officines végétales, vertus insoupçonnées,
Santé et guérison, telle est leur affaire.

Alliaire, bardane, cataire et menthe,
Pissenlit, renouées, mélilot et bien d’autres encore,
Leurs bienfaits s’étendent, prodiges épatants,
Que l’on découvre enfin, embrassant leur trésor.

Dans un monde en mouvement, où tout se transforme,
Ces vagabondes utiles, portent leur message,
De respect et de gratitude, en harmonie on s’étonne,
Leurs bienfaits sont là, sans artifice, sans mirage.

Ensemble, sur cette terre, nous trouvons notre place,
Comme elles, sans frontières, sans préjugés,
Chacun à sa juste mesure, unis dans l’espace,
Avec ces herbes vagabondes, nous partageons l’allégresse.

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