Le compost de surface appelé aussi paillage ou mulch, apparaît comme une solution pour transformer nos végétaux verts de jardin, considérés aujourd’hui comme des déchets, en matière noble à haut potentiel de valorisation. Le sol du jardin et du potager ne devrait jamais être nu bien longtemps, exposé au vent qui l’assèche, à la pluie qui ruisselle et aux pas du jardinier qui le tasse. Le paillis le protège, permet d’utiliser les débris du jardin, et nourrit l’écosystème. Mais chaque jardin a ses contraintes et chaque jardinier doit trouver la meilleure façon de gérer la végétation produite et réutilisée sur place.
On a dit du paillis qu’il était l’ami du jardinier, et pour de bonnes raisons. Le paillage est un élément fondamental du jardinage pour que les plantes soient belles et productives tout au long de l’année.
Qu’est-ce que le paillis ?
Dans sa forme la plus simple, le paillis est un matériau qui recouvre la surface du sol. Le paillis est simplement constitué de feuilles mortes et de débris végétaux. Dans le jardin, le paillis peut aussi inclure du compost, des copeaux de bois, du fumier pourri, du carton ou même des algues.
Ce n’est que récemment que nous avons constaté les avantages durables et écologiques du paillis. Correctement réalisé, le paillage alimente les micro-organismes vivants de notre sol en nutriments et les déchets de ces minuscules microbes créent une structure de sol plus saine pour les plantes, limitant le compactage.
Protéger la terre de la battance, du tassement et de l’érosion
Une terre compactée ne vit pas bien et rend plus dur le labeur du jardinier. Les paillis améliorent l’activité biologique du sol et protègent les auxiliaires des intempéries. Fait à partir des débris du jardin — feuilles des arbres, tontes de gazon, broyat des branches et de fanes — il apporte des éléments nutritifs en complément du compost, tout en protégeant le sol. Il permet de diminuer l’évaporation de l’eau et le ruissellement. Sous le paillis la terre reste plus grumeleuse et aérée.
Réguler les différences de température
Pailler réduit les écarts de température qui provoquent un stress thermique nuisible à la croissance des plantes, surtout en début de saison. Lors des grandes chaleurs, il permet de garder les racines au frais. Cependant un paillage trop épais peut retarder un réchauffement souhaité de la terre au printemps, et retarder la plantation des semis.
Pailler pour moins désherber
La nature à horreur du vide et les « mauvaises herbes » en profitent. Leurs racines aèrent la terre et ouvrent des chemins pour que l’eau et l’air la pénètrent, et pour que les vers de terre et autres insectes auxiliaires y circulent. Néanmoins elles gênent le jardinier et concurrencent les plantes désirées. Le paillage, quand il est suffisamment épais — on ne doit plus voir la terre du tout — étouffe les adventices. Pour une efficacité maximum il faut avoir désherbé et déraciné avant les plantations ou la mise en culture.
Réduire les dépenses et l’empreinte carbone
Les débris de jardin ne sont pas des déchets, ils constituent une ressource et une richesse gratuite. Les transformer en paillis réduit les déplacements à la déchèterie, réduit la consommation d’eau et l’achat de paillage industriel. Un binage vaut deux arrosages et un paillage en vaut quatre ou plus selon son épaisseur.
Astuces et conseils.
Couper l’herbe destinée au paillage avant qu’elle ne monte en graine. Attention à ne pas enfouir le paillis et ses résidus. Si on manque de paillis, mettre du carton avec des feuilles pardessus et une ou deux pierres pour éviter que ça s’envole ; demander des débris végétaux aux voisins et au service des espaces verts, acheter de la paille chez les paysans, aller dans la friche prendre de la fougère…
Fabriquer/produire son paillis
Le gazon préalablement séché (pas en tas, mais bien étalé pour éviter l’aspergillose), les fanes coupées, les feuilles des arbres, le bois raméal fragmenté (broyat de jeunes branches de l’année de 7 cm de diamètre maximum) et le broyat de débris plus vieux, plus gros et plus secs, sont autant de matières végétales pour faire les paillis. Les difficultés tiennent à la place qu’il faut pour stocker, puis les broyer ou les couper. Il faut avoir un broyeur ou bien en partager l’usage avec des voisins, à moins de bénéficier d’un service municipal ad hoc.
Pailler pour préparer la terre
La technique du désherbage en lasagnes évite en partie le travail fastidieux du désherbage. Il suffit d’écarter le paillis et d’aérer la terre, avec une grelinette par exemple. La plantation est facilitée par une terre meuble et grumeleuse. Le labour profond perturbe le travail des auxiliaires utiles qui contribuent à l’activité biologique et à la fertilité des sols et devient inutile avec le paillage. Il est possible d’alterner paillis et engrais verts (phacélie, moutarde, trèfle, luzerne, etc.), dont les racines et les fanes coupées restitueront à la terre l’azote capté durant leur croissance.
Le paillis n’a pas que des avantages…
Il convient de se renseigner sur le type de paillis à mettre en fonction de la culture. En se décomposant au sol, le paillis de BRF consomme de l’azote créant ainsi une « faim d’azote » pour les plantes. Les écorces ou les aiguilles de pins, les azalées, hortensias et rhododendrons acidifient le sol. Il ne faut pas pailler avec du foin, véritable banque de graines. Par ailleurs certains hésitent à pailler car le jardin peut sembler moins « propre » et moins « rangé ». Pourtant on peut préparer et étaler le paillis de façon esthétique au potager comme dans une allée du jardin. La paille est très appréciée.
Le compost de surface appelé aussi paillage ou mulch, apparaît comme une solution pour transformer nos végétaux verts de jardin, considérés aujourd’hui comme des déchets, en matière noble à haut potentiel de valorisation. Le sol du jardin et du potager ne devrait jamais être nu bien longtemps, exposé au vent qui l’assèche, à la pluie qui ruisselle et aux pas du jardinier qui le tasse. Le paillis le protège, permet d’utiliser les débris du jardin, et nourrit l’écosystème. Mais chaque jardin a ses contraintes et chaque jardinier doit trouver la meilleure façon de gérer la végétation produite et réutilisée sur place.
On a dit du paillis qu’il était l’ami du jardinier, et pour de bonnes raisons. Le paillage est un élément fondamental du jardinage pour que les plantes soient belles et productives tout au long de l’année.
Qu’est-ce que le paillis ?
Dans sa forme la plus simple, le paillis est un matériau qui recouvre la surface du sol. Le paillis est simplement constitué de feuilles mortes et de débris végétaux. Dans le jardin, le paillis peut aussi inclure du compost, des copeaux de bois, du fumier pourri, du carton ou même des algues.
Ce n’est que récemment que nous avons constaté les avantages durables et écologiques du paillis. Correctement réalisé, le paillage alimente les micro-organismes vivants de notre sol en nutriments et les déchets de ces minuscules microbes créent une structure de sol plus saine pour les plantes, limitant le compactage.
Protéger la terre de la battance, du tassement et de l’érosion
Une terre compactée ne vit pas bien et rend plus dur le labeur du jardinier. Les paillis améliorent l’activité biologique du sol et protègent les auxiliaires des intempéries. Fait à partir des débris du jardin — feuilles des arbres, tontes de gazon, broyat des branches et de fanes — il apporte des éléments nutritifs en complément du compost, tout en protégeant le sol. Il permet de diminuer l’évaporation de l’eau et le ruissellement. Sous le paillis la terre reste plus grumeleuse et aérée.
Réguler les différences de température
Pailler réduit les écarts de température qui provoquent un stress thermique nuisible à la croissance des plantes, surtout en début de saison. Lors des grandes chaleurs, il permet de garder les racines au frais. Cependant un paillage trop épais peut retarder un réchauffement souhaité de la terre au printemps, et retarder la plantation des semis.
Pailler pour moins désherber
La nature à horreur du vide et les « mauvaises herbes » en profitent. Leurs racines aèrent la terre et ouvrent des chemins pour que l’eau et l’air la pénètrent, et pour que les vers de terre et autres insectes auxiliaires y circulent. Néanmoins elles gênent le jardinier et concurrencent les plantes désirées. Le paillage, quand il est suffisamment épais — on ne doit plus voir la terre du tout — étouffe les adventices. Pour une efficacité maximum il faut avoir désherbé et déraciné avant les plantations ou la mise en culture.
Réduire les dépenses et l’empreinte carbone
Les débris de jardin ne sont pas des déchets, ils constituent une ressource et une richesse gratuite. Les transformer en paillis réduit les déplacements à la déchèterie, réduit la consommation d’eau et l’achat de paillage industriel. Un binage vaut deux arrosages et un paillage en vaut quatre ou plus selon son épaisseur.
Astuces et conseils.
Couper l’herbe destinée au paillage avant qu’elle ne monte en graine. Attention à ne pas enfouir le paillis et ses résidus. Si on manque de paillis, mettre du carton avec des feuilles pardessus et une ou deux pierres pour éviter que ça s’envole ; demander des débris végétaux aux voisins et au service des espaces verts, acheter de la paille chez les paysans, aller dans la friche prendre de la fougère…
Fabriquer/produire son paillis
Le gazon préalablement séché (pas en tas, mais bien étalé pour éviter l’aspergillose), les fanes coupées, les feuilles des arbres, le bois raméal fragmenté (broyat de jeunes branches de l’année de 7 cm de diamètre maximum) et le broyat de débris plus vieux, plus gros et plus secs, sont autant de matières végétales pour faire les paillis. Les difficultés tiennent à la place qu’il faut pour stocker, puis les broyer ou les couper. Il faut avoir un broyeur ou bien en partager l’usage avec des voisins, à moins de bénéficier d’un service municipal ad hoc.
Pailler pour préparer la terre
La technique du désherbage en lasagnes évite en partie le travail fastidieux du désherbage. Il suffit d’écarter le paillis et d’aérer la terre, avec une grelinette par exemple. La plantation est facilitée par une terre meuble et grumeleuse. Le labour profond perturbe le travail des auxiliaires utiles qui contribuent à l’activité biologique et à la fertilité des sols et devient inutile avec le paillage. Il est possible d’alterner paillis et engrais verts (phacélie, moutarde, trèfle, luzerne, etc.), dont les racines et les fanes coupées restitueront à la terre l’azote capté durant leur croissance.
Le paillis n’a pas que des avantages…
Il convient de se renseigner sur le type de paillis à mettre en fonction de la culture. En se décomposant au sol, le paillis de BRF consomme de l’azote créant ainsi une « faim d’azote » pour les plantes. Les écorces ou les aiguilles de pins, les azalées, hortensias et rhododendrons acidifient le sol. Il ne faut pas pailler avec du foin, véritable banque de graines. Par ailleurs certains hésitent à pailler car le jardin peut sembler moins « propre » et moins « rangé ». Pourtant on peut préparer et étaler le paillis de façon esthétique au potager comme dans une allée du jardin. La paille est très appréciée.
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