L’agriculture est la principale activité consommatrice d’eau, représentant 57 % de l’usage total de cette précieuse ressource. Parmi les secteurs agricoles, l’élevage et la culture de certaines plantes, comme le maïs, sont particulièrement gourmands en eau. Comprendre ces besoins et leurs impacts est essentiel pour une gestion durable de l’eau.
L’élevage requiert une quantité significative d’eau pour alimenter le bétail. Cependant, la consommation d’eau varie en fonction de nombreux facteurs tels que le type d’élevage, le stade de développement des animaux, le type de climat et le type d’alimentation. Par exemple, les volailles consomment moins d’un litre d’eau par jour et par animal, tandis que les bovins ou les chevaux ont besoin de plusieurs dizaines de litres d’eau quotidiennement.
Les plantes cultivées nécessitent également de l’eau pour leur développement et leur maturation. En cas de précipitations insuffisantes ou mal synchronisées avec le cycle de croissance des plantes, la qualité et le volume des récoltes peuvent être affectés, d’où le recours à l’irrigation.
Parmi les cultures irriguées, le maïs est une des plus courantes. Il représente 41 % des surfaces irriguées, loin devant les autres céréales. Contrairement à une idée reçue, le maïs n’est pas plus gourmand en eau que les autres céréales. Néanmoins, sa culture coïncide avec la période estivale, lorsque l’eau est plus rare.
Le maïs, avec une superficie de 2,7 millions d’hectares cultivés en 2019, est la deuxième production végétale française après le blé. Il se divise en trois types : le maïs grain, utilisé pour l’alimentation animale ou l’industrie ; le maïs fourrage, destiné principalement à l’alimentation des bovins laitiers ; et le maïs doux, destiné à l’alimentation humaine.
Avant de remettre en question l’irrigation du maïs ou la consommation d’eau liée à l’agriculture, il convient de se pencher sur le contenu de notre assiette. Notre alimentation, et plus largement nos modes de consommation, ont un impact direct sur l’usage de l’eau dans l’agriculture.
Ainsi, en adoptant une alimentation plus responsable et en soutenant les pratiques agricoles durables, chaque consommateur peut contribuer à une gestion plus équilibrée et plus durable de l’eau. En effet, il est donc possible de réduire notre empreinte hydrique. Pour cela, il faut favoriser des produits moins gourmands en eau ou en privilégiant les produits locaux et de saison.
En somme, l’agriculture est un utilisateur majeur de l’eau. Comprendre comment elle est utilisée, et comment nous pouvons influencer cette utilisation à travers nos choix alimentaires, est essentiel pour assurer la durabilité de cette ressource vitale.
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