Cette icône montre la coopération. L’entraide est source de savoirs. Elle permet de créer des liens et de relations avec autres. En effet, elle permet la réussite personnelle en coopération avec les autres. Également elle offre à tous une harmonie valorisante et sans compétition.
L’entraide et la coopération sont des formes d’altruisme bourrées de bénéfices. D’ailleurs, c’est sans doute pour cela que les animaux, les plantes et les mycorhizes la pratiquent…
Toutes ces formes d’altruisme permettent aussi de nouer des liens chaleureux qui favorisent la confiance mutuelle. Elles nous aident à satisfaire le besoin d’appartenance et renforcent aussi (et ainsi) l’estime de soi.
Dans tous les aspects de la nature, depuis les mécanismes internes des organismes jusqu’aux écosystèmes, nous constatons que les connections entre les éléments sont aussi importantes que les éléments eux-mêmes. Ainsi le but de la permaculture, c’est de mettre en place un système fonctionnel et autorégulé. Pour ce faire, il faut agencer les éléments de façon à ce que chacun d’entre eux réponde aux besoins et utilise les produits des autres éléments.
La raison pour laquelle nous décidons de tout diviser c’est parce qu’ensuite il devient plus facile de s’organiser. Ainsi pour intégrer la complexité des relations, nous adoptons le plus souvent des stratégies de conception qui découplent les éléments du système. Ces solutions résultent en partie de notre méthode scientifique qui isole les éléments pour les étudier séparément. Ainsi souvent on ne cherche à comprendre la façon dont ils fonctionnent en tant qu’éléments d’un système intégré car on examine leurs propriétés de façon isolée.
Ce principe met l’accent sur les différents types de relations qui lient les éléments entre eux au sein de systèmes étroitement intégrés.
Pour un système permacole qui fonctionne il faut parvenir à une vision d’ensemble du puzzle d’interconnections. Pour avoir une vue d’ensemble d’un sujet, quel qu’il soit, il est utile d’être en mesure de distinguer ses différentes composantes. Tout comme les pièces d’un puzzle, les interactions entre les éléments ne se chevauchent pas. Mais pour parvenir à reconstituer l’image, il faut en vision d’ensemble pour placer chaque élément à la bonne place.
En agençant correctement les plantes, les animaux, les baissières, les bassins et les autres infrastructures on peut atteindre un haut niveau d’intégration et d’autorégulation sans avoir constamment besoin d’interventions humaines pour une gestion corrective.
Les connections ou relations entre les éléments d’un système intégré sont très diverses. Certaines peuvent être prédatrices ou concurrentielles, alors que d’autres sont coopératives ou même symbiotiques. Tous ces types de relations peuvent être bénéfiques. Mais la permaculture insiste particulièrement sur la mise en œuvre de relations mutuellement bénéfiques et symbiotiques.
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