Certaines graines préfèrent être semées à l’extérieur, directement dans le sol, plutôt qu’à l’intérieur. C’est notamment le cas des semis qui préfèrent les sols frais, et de ceux qui tolèrent mal la transplantation ou à ceux dont la croissance est rapide.
Le moment du semis dépend de plusieurs facteurs, notamment de la zone de culture de votre jardin et de la date de votre dernière gelée, ou de la date moyenne de la dernière gelée dans votre région.
Les paquets de graines vous indiquent ce que vous devez savoir à propos de chaque variété spécifique – à quelle température il est possible de semer les graines à l’extérieur, combien de temps les graines mettent à germer ainsi que de combien de jours elles ont besoin pour atteindre la maturité pour la récolte (pour les légumes et les herbes) ou la floraison (pour les fleurs). Veillez à choisir des variétés de légumes adaptées à la durée de votre saison de croissance. Sinon, vous risquez de ne pas pouvoir récolter vos cultures avant les premières gelées en fin de saison.
Également, si vous vivez dans une région froide, vous ne pourrez peut-être pas semer directement des plantes qui nécessitent une saison de croissance longue et chaude, comme les tomates et les aubergines.
Quelques outils de jardin et un peu de matériel sont à prévoir pour entreprendre et réussir ses semis extérieurs. Voici les outils essentiels pour y arriver !
On se fabrique un tamis à peu de frais en réutilisant une caisse de lait que l’on aura nettoyée avec un savon doux avant de l’utiliser.
Un cordeau est une petite corde que l’on tend entre deux points afin d’obtenir une ligne droite. Bien qu’il soit offert en magasin, on peut en fabriquer un facilement avec un bout de corde et deux branches, par exemple.
Le paillis
Une fois les semis levés de terre, il est très pertinent d’appliquer une couche de paillis à la surface du jardin ou du potager, et ce, même si on jardine en pot. Pailler le sol permet de réduire l’apparition des mauvaises herbes et de maintenir le sol humide lors des chaudes journées d’été où il arrive que l’on doive arroser plus d’une fois par jour. Idéalement, on choisit un paillis organique qui servira aussi d’amendement pour le sol en se décomposant. La paille, les feuilles d’arbres séchées et déchiquetées (à condition qu’elles soient exemptes de maladies), la fibre de coco et les écales de cacao sont considérées comme d’excellentes options. Notez que les sciures de bois (p. ex. cèdre) ne sont pas recommandées pour le potager, puisqu’elles absorbent l’azote présent dans le sol et en privent ainsi les plantes potagères. En revanche, le paillis de cèdre convient parfaitement aux fleurs.
Il faut d’abord retirer les mauvaises herbes qui se trouvent dans l’espace de votre futur jardin. Les semis doivent être plantés dans un sol drainant et riche. Au besoin, appliquer une bonne couche de terre à jardin sur toute la surface du sol avant d’amender ce dernier (compost, vermicompost, fumier, etc.). Ensuite, lorsque le sol est bien sec, égaliser la surface du potager avec un râteau afin de favoriser l’uniformité de la germination.
Les semis extérieurs germeront mieux dans une terre aérée. Au besoin, on tamise la terre à jardin ou on retourne la terre d’origine avec une fourche avant de l’amender, sans toutefois trop creuser pour ne pas déranger l’écosystème en place.
Les amendements organiques sont indispensables au succès des semis, notamment à celui des plantes potagères, qui sont plus gourmandes en minéraux et en nutriments que les fleurs. Le compost vieilli (10 mois et plus) maison est généralement plus efficace que les versions du commerce étant donné qu’il est fait à partir d’une plus grande variété d’aliments et de composantes. Parmi les bonnes options de compost du commerce, on trouve le compost marin ou le compost de crevettes. Vous trouverez aussi dans les centres jardin du vermicompost, soit du compost fait à partir de fumier de vers de terre. S’il s’avère plus coûteux que les autres types de composts, on peut par contre en utiliser une quantité moindre pour obtenir les mêmes résultats. De son côté, le fumier vieilli est fait de déjections d’animaux. Il est rare d’en trouver sur le marché, mais les meilleurs composts du commerce en contiennent généralement.
À l’aide d’un cordeau, marquer l’emplacement des rangs où seront semées les graines. À l’aide d’une truelle, tracer des sillons parallèles et bien droits dans le sol. Le traçage des sillons s’applique aux potagers en rangées et en bacs surélevés. Pour les potagers en carrés et en pots, faire des trous dans le terreau. Dans tous les cas, respecter l’espacement et la profondeur recommandés dans les fiches techniques des semis.
Déposer les semences en rangs dans les sillons en les espaçant autant que possible pour limiter les travaux d’éclaircissage. Pour les potagers en carrés ou en pots, semer en poquets de trois graines dans chaque trou. Pour les légumes rampants et les vivaces, semer en poquets de trois à sept graines. Les fines herbes, elles, se sèment à la volée, en laissant tomber une dizaine de graines sur le sol.
Mettre une couche de terre de 1 à 2 cm sur les sillons. S’assurer que les sillons sont légèrement plus bas que le niveau du sol ; l’eau s’écoulera ainsi naturellement lors des arrosages, favorisant une bonne germination. Pour un potager en carrés ou en pots, recouvrir chaque trou de terreau. Couvrir les graines semées à la volée d’une fine couche de terre.
Bien que les semis plantés à l’extérieur aient une bonne résistance au froid, il est tout de même préférable de les couvrir tant qu’il y a des risques de gel au sol. Des tunnels en polyéthylène ou des protections en géotextile sont offerts dans les jardineries.
Sur des étiquettes en plastique, écrire le nom du légume et la date du début des semis en utilisant un feutre indélébile afin que l’écriture résiste à l’eau. Autre option : emballer les sachets de graines dans des sacs en plastique et les piquer près des semis.
L’étape d’étiquetage est une excellente manière d’intégrer les jeunes enfants au projet de semis !
Pendant la période de germination, les semis plantés à l’extérieur sont très sensibles au manque d’eau tant qu’ils n’ont pas développé de vraies feuilles. À l’aide d’un arrosoir à pomme, arroser les semis chaque jour, et ce, jusqu’à la levée de terre.
Pour favoriser la croissance, supprimez les plants les plus faibles. Référez-vous aux fiches techniques des plantes potagères pour savoir à quel moment et à quelle distance éclaircir les semis.
Les engrais granulaires comme les granules de fumier de poule libèrent leurs minéraux lentement. Ils offrent un très bon rapport qualité-prix. Vous pouvez les ajouter au sol lors de la plantation. Mais il est aussi possible d’attendre que les semis soient levés de terre pour commencer à en appliquer. Ensuite, lorsque les semis ont au moins quatre feuilles, on applique un engrais liquide (p. ex. des algues) environ toutes les deux semaines. Il est possible d’ajouter cet engrais dans l’eau d’arrosage ou encore de le pulvériser sur les feuilles des plants. Si vous choisissez cette option, évitez de pulvériser en plein soleil. Cela risquerait de faire brûler les feuilles.
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