Les patates douces gagnent en popularité en France, avec l’introduction de cultivars plus rustiques. Elles ont un feuillage luxuriant et sont donc aussi bien ornementales que comestibles, mais elles ont besoin d’un été chaud ou d’une protection supplémentaire, surtout dans les régions plus fraîches, pour produire de bons tubercules. Les patates douces sont riches en vitamine C et peuvent être bouillies, rôties ou transformées en frites. Les pousses et les feuilles peuvent être utilisées comme des épinards.
La patate douce est une plante tropicale qui aime les climats chauds. Elle est très cultivée en Asie, en Amérique du Sud et aux Etats unis. C’est une plante de la famille des Convolvulacées. Elles ne sont pas de la même famille que les pommes de terre ordinaires, qui font partie de la famille des solanacées.
La partie comestible de la patate douce est appelée tubercule. Ce légume-racine a (généralement) une chair de couleur orange foncé et une enveloppe de peau couleur cuivré.
Les tubercules constituent la principale partie comestible de la plante (figure 2). Lorsqu’ils sont cuits, ils ont une saveur douce, interm édiaire entre la pomme de terre et la châtaigne, voire la carotte sucrée. Ils sont riches en vitamines C, B et en sels minéraux. Les variétés à chair orange contiennent en outre du carotène (provitamine A). Ils entrent dans de multiples préparations culinaires (bouillies, frites, purées, gâteaux…). Les patates douces sont généralement servies cuites, entières ou en purée, ou encore rôties. Elles peuvent aussi être utilisées comme garniture de tarte.
La température idéale pour sa culture se situe autour de 24 °C avec un bon ensoleillement et des nuits tièdes. En région tempérée, les tiges meurent à des températures inférieures à 10 °C et la croissance est stoppée en dessous de 15 °C.
Cette culture a besoin de quatre mois de temps chaud et d’un sol chaud. Elle est tolérante à la sécheresse et à la chaleur. Également, elle est peu de parasites ou de maladies. Bien que la patate douce soit traditionnellement une culture plus méridionale, il existe aujourd’hui de nombreuses variétés de patates douces de saison courte.
Elles sont cultivées à partir de tubercules, c’est-à-dire à partir de patates douces existantes. On peut se procurer des tubercules dans les jardineries, les pépinières, auprès des agriculteurs locaux (sur les marchés de producteurs, par exemple) ou auprès de sociétés de vente par correspondance. Vous pouvez aussi les cultiver vous-même en suivant les instructions ci-dessous.
Avant de commander des plants, assurez-vous que votre saison de croissance est assez longue. La plupart des variétés mettent environ 90 à 120 jours pour arriver à maturité. Reportez-vous aux dates de gel et à la durée de votre saison de croissance. Veillez également à faire coïncider votre commande avec vos dates de plantation.
Idéalement, vous commencerez fin février si vous envisagez de faire pousser vos patates sous serre, et fin mars / début avril si elles sont destinées à l’extérieur. Achetez quelques belles patates, de préférence en magasin bio pour être sûr qu’elles n’ont pas reçu de traitement anti-germinatif. Soyez très attentif à sélectionner des tubercules très sains, sans aucune tache suspecte. C’est vraiment important car ils vont séjourner plusieurs semaines dans un milieu humide, et la moindre blessure pourrait les faire entièrement pourrir. Si tout se passe bien, une patate vous donnera environ 15 à 20 plants. Mais par sécurité, prévoyez au moins 2 ou 3 patates.
Pour faire germer une patate douce dans l’eau c’est assez simple. Il faut un tubercule, un verre, un peu de lumière et d’eau. Il est possible de la maintenir avec des cure-dents. Placer ce bocal au chaud (plage comprise entre 20°C et 25°C est idéal) et à proximité d’une fenêtre bien exposée à la lumière. Changer l’eau régulièrement pour éviter qu’elle ne croupisse. Au fil des jours, la patate douce va aspirer l’eau et vous devez continuer à ajouter de l’eau. Ils vont également faire pousser une grande quantité de feuillage, et vous pouvez en profiter comme plante d’intérieur. Mais la raison pour laquelle nous cultivons ces plantes, c’est pour les patates douces. Ainsi, une fois qu’elles seront magnifiques au printemps, nous allons les planter pour avoir des patates douces dans le jardin.
Pas de risque d’erreur avec cette méthode, puisqu’on va tout bêtement coucher la patate dans un récipient rempli de terreau. La patate sera enterrée à moitié. L’idéal est de prendre un récipient percé au fond pour drainer tout excès d’humidité.
L’objectif ici est de couper la patate douce dans le sens de la longueur avant de la déposer sur du terreau. Comme avec la méthode précédente elle fera des tiges qui seront à leur tour bouturées.
Sa culture est possible dans tout type de sol, bien qu’elle appréciera les sols plus légers.
Les sols argilo-sableux, bien drainés et assez riches en matière organique sont propices. Les sols à texture légère permettent d’obtenir de beaux tubercules de forme régulière, à la peau lisse et de couleur vive.
Une plantation sur butte permet de faciliter la récolte.
La densité influence le calibre et le rendement.
Planter en avril, mai, juin tous les 30 cm, sur des rangs distants de 90 cm.
La patate douce est une plante qui couvre bien le sol. C’est une plante nettoyante. Cependant, les premières semaines, un ou deux sarclages peuvent être nécessaires jusqu’au moment où le feuillage couvre totalement le sol.
La patate douce est exigeante en eau. Ainsi, il faut arroser dès la plantation afin d’assurer la reprise des boutures. Il faut donc aussi arroser en cours de culture pour permettre un bon développement végétatif. Les quantités d’eau à apporter dépendent de la nature du sol, des pertes par ruissellement, du drainage, du stade de la culture et des techniques culturales (paillage ou non).
Diminuer l’irrigation en milieu de cycle -autour de la mi-juillet- pour favoriser l’allongement des tubercules. Cela va forcer les racines à descendre pour chercher l’humidité, à s’allonger pour ensuite se segmenter.
En fin de culture : un excès d’eau provoque un risque d’éclatement et de pourriture. Pour une meilleure conservation il faut réduire les irrigations à partir de septembre.
Il existe de nombreuses variétés qui diffèrent par la forme et la couleur des tiges, des feuilles et des tubercules, la consistance de la chair (ferme ou tendre) après cuisson.
Bonne nouvelle, la patate douce a très peu d’ennemis chez nous.
Aucune maladie du feuillage ou des racines.
Elle craint seulement les campagnols et les taupins, ces petits vers que l’on appelle aussi vers fil de fer et qui attaquent souvent nos pommes de terre pour y creuser de désagréables petits trous.
Enfin, la patate douce légume très difficile à bien conserver. C’est pourquoi j’y ai consacré un article dédié ! Consulter mon article : Réussir la récolte de patate douce
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