Avec son feuillage volumineux, la rhubarbe joue les divas au potager. L’hiver, elle disparaît sous terre, pour mieux réapparaître au printemps et enchanter nos desserts. La rhubarbe fait partie des plantes perpétuelles du potager car son pied renait chaque printemps !
ll existe 47 variétés reconnues de Rhubarbe, de couleur vert pâle au rouge vif en fonction des variétés. C’est une plante aromatique, décorative et facile à cultiver. C’est une plante vivace et vigoureuse capable de rester longtemps au jardin. Également très rustique, elle supporte des températures allant jusqu’à -20°C.
Elle développe des feuilles de très grandes dimensions mais seules ses tiges (appelées pétioles) sont comestibles. En effet, les feuilles, très riches en acide oxalique (substance toxique voire mortelle ) ne doivent surtout pas être consommées.
Elle est délicieuse en tartes, crumble ou en confitures.
Vivace, imposante et gourmande, avec sa saveur acidulée, la rhubarbe exige de la place et quelques brouettes de compost! Séparez chaque plant d’au moins un mètre en tous sens.
L’idéal c’est de demander à l’un de vos amis jardiniers de vous offrir à l’automne un éclat de rhizome. C’est aussi une occasion pour lui d’éclaircir sa plantation. À chaque printemps les pieds de rhubarbe développent de grandes inflorescences. Sectionnez à la base chaque départ de tige florale. La production de graines épuise inutilement le plant au détriment des réserves énergétiques du rhizome.
L’éclat doit posséder 2 ou 3 bourgeons qu’il faut prendre soin de ne pas ensevelir à la plantation.
Vous pouvez aussi vous procurer une potée en jardinerie au printemps.
Démêlez un peu le feutrage des racines qui a tourné autour du pot avant de planter la motte.
Depuis l’Antiquité, en Grèce, mais aussi en Chine, des cousines proches de la rhubarbe de nos potagers sont connues pour leurs vertus médicinales. Ce n’est qu’à partir de la fin du XVIII e siècle que la rhubarbe, Rheum rhabarbarum, « la racine des barbares», est importée de Chine pour devenir une plante alimentaire.
D’abord utilisée comme plante médicinale, c’est seulement autour du 18ème siècle que l’on commence à planter la rhubarbe pour la consommer comme plante potagère. On la consomme donc principalement en smoothies en tartes, en confiture ou en compote. On peut également la manger salée, pour accompagner de la viande par exemple. Pour l’anecdote, bien que souvent considérée comme un fruit, de par son utilité culinaire principale, la rhubarbe est considéré comme un légume dans tous les traités botaniques.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Dans les vosges, la rhubarbe est utilisée pour faire du vin. La rhubarbe est pressée pour en faire un jus. Ce dernier est mis en cuve pour être fermenté avec du sucre jusqu’à maturation pour en faire un vin blanc sec ou pétillant. 30 000 bouteilles sont créées par an.
Variétés. Mitchell’s royal Albert ; rhubarbe rouge hâtive de Tobolsk ; Victoria (tardive).
Meilleures variétés : 0 ‘Goliath’, pour ses grosses tiges et son très bon rendement. 0 ‘Frambozen Rood’, plus d aussi très abondante. • ‘Mira’, la championne de la productivité. Sol : la rhubarbe aime les terres lourdes à dominance argileuse, riches en humus, pas trop calcaires.
Exposition : soleil, avec de l’ombre l’après-midi dans les régions aux étés secs. Elle n’apprécie pas beaucoup les grosses chaleurs.
Besoins en eau : assez important, particulièrement après chaque prélèvement.
Entretien.
La première année, surveillez les mauvaises herbes.
À chaque printemps, après la coupe des feuilles, paillez : un tel feuillage demande beaucoup d’eau!
Désherbez et paillez rigoureusement les trois premières années de la plantation. Ensuite, à part la suppression systématique des hampes florales, contentez-vous d’un apport de compost chaque automne.
Au début du printemps ou à l’automne.
Prévoyez un écartement de l’ordre du mètre entre chaque pied.
Elle commence à partir du mois de mai de l’année suivante. On récolte les « côtes » de la rhubarbe, qui sont en fait les pétioles des feuilles. En raison de son acidité, la rhubarbe ne se mange qu’en compote ou en confiture.
Deux à trois cueillettes au maximum par an et par pied. Récoltez toutes les feuilles dont les tiges sont assez épaisses en les sectionnant proprement à la base avec un couteau. Épargnez les plus fines du centre du plant.
Les tiges se conservent à peine 2 ou 3 jours au réfrigérateur. Ébouillantez-les pour les congeler. Elles se gardent plusieurs mois dans des bocaux remplis d’eau, fermés hermétiquement et retournés, ou tout simplement en confiture.
Auto Amazon Links: No products found.
Aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet qui me passionne depuis un bon moment :…
Cultiver et récolter ses propres fruits à coque et à coquille est une excellente manière…
Le gendarme, une punaise plutôt sympathique Les punaises n’ont pas toujours une bonne réputation… Mais…
Chaque année, des millions d'oiseaux entament un voyage épique à travers continents et océans pour…
Aujourd’hui, je vous propose de partir à la découverte des arbustes indigènes. Ces plantes, qui…
Suivez ces conseils pour obtenir une haie saine, heureuse et respectueuse de la vie sauvage.…