Tout d’abord, le meilleur moyen de réussir votre forêt alimentaire c’est de déterminer clairement quels sont vos objectifs.
Vous voyez, avec un objectif clair, tout devient plus facile, vous savez où placer au mieux vos efforts et, plus important encore, quelles sont les priorités, sur quoi se concentrer et ce qu’il faut remettre à plus tard pour le moment.
Comme vous pouvez le constater, chacun de ces objectifs nécessitera des considérations différentes pour votre temps et votre argent. Par exemple, si votre objectif est de créer un revenu à partir de votre forêt alimentaire, vous voudrez vous concentrer sur la recherche des cultures d’arbres qui se vendent bien localement, puis réfléchir à la façon de les cultiver de la manière la plus efficace.
D’un autre côté, si vous voulez simplement être plus autonome, vous devez réfléchir à la manière de créer une forêt alimentaire diversifiée avec autant de fruits, de noix et d’herbes que possible pour répondre à vos besoins et ne plus dépendre de l’épicerie.
N’en faites pas trop dès le départ, mais soyez clair dès le départ sur ce que vous voulez.
Commencez par vous promener dans votre forêt locale. Lorsque vous concevez une forêt alimentaire, vous souhaitez tirer des enseignements de l’écosystème local et essayer de l’imiter. C’est pourquoi ces observations sont importantes. Vous découvrirez ainsi quelles sont les plantes qui pousseront le mieux dans votre région.
Il faut regarder autour de soi et identifier les plantes qui prospèrent. Comme le dirait Mark Shepard : identifiez les plantes vivaces, observez comment elles poussent les unes par rapport aux autres, et notez les espèces. Plus tard, vous pourrez utiliser cette liste pour trouver des variantes commerciales productives des plantes sauvages que vous pourrez cultiver dans votre forêt alimentaire.
Cette étape est cruciale, car si vous voulez créer un paysage comestible qui nécessite moins de travail et d’entretien, vous devez cultiver des espèces bien adaptées à votre région, c’est-à-dire des espèces qui poussent volontairement autour de votre site.
Si vous avez la nature pour alliée et que vous recourez aux tendances naturelles de la végétation indigène, alors vous ferez beaucoup moins d’efforts. C’est l’un des principes fondamentaux de la permaculture : travailler avec la nature plutôt que contre elle.
Par exemple, lorsque je me suis promenée dans ma forêt, et de façon plus générale proche de chez moi, j’ai vu des sureaux, des noisetiers, des aubépines, des tilleuls, des cerises, des pommes, des genévriers, et la liste est longue. Alors, devinez ce que je vais faire pousser dans ma forêt alimentaire ?
Je prendrais également des plants de ces espèces naturalisées et les utiliserais comme porte-greffe pour mes plantes.
Ensuite, asseyez-vous sur le futur site de votre forêt alimentaire, que ce soit pendant 5 à 50 minutes, et restez là tranquillement. Faites-vous un café ou un thé et soyez attentif à ce qui se passe autour de vous. Immergez-vous et étudiez la faune, sentez la brise, écoutez les sons du monde naturel qui vous entoure. Vous pouvez apprendre beaucoup de choses simplement en vous asseyant tranquillement.
L’une de mes meilleures idées, qui m’a fait gagner beaucoup de temps, m’est venue lorsque je me suis simplement assis pour observer mon site. Pendant des années, j’ai essayé de lutter contre une haie sauvage et, année après année, je la coupais, mais elle continuait à repousser. Cette gestion insensée représentait beaucoup de travail.
Ce n’est qu’un jour, alors que j’étais assis tranquillement à regarder la haie, que j’ai trouvé une solution facile au problème. Je me suis posé une question simple : comment puis-je laisser la nature faire le travail pour moi ? En observant la haie de manière plus réfléchie, je me suis rendu compte que certaines des espèces qui y poussaient étaient en fait utiles, tandis que pour d’autres, j’avais même prévu de les y faire pousser de toute façon.
Si je donnais simplement une longueur d’avance aux espèces que je veux voir pousser, elles finiraient par dépasser celles qui ne sont pas utiles pour mon projet. Ainsi, je n’aurais pas besoin de tout couper chaque année. Parfois, nous sommes trop occupés à travailler pour trouver des solutions qui sont en fait beaucoup plus simple. Prendre le temps d’observer, de réfléchir et de poser les bonnes questions nous aide à économiser de l’argent, du temps et du travail inutile.
Ces moments d’attention permettent de mettre les choses en perspective et de révéler une foule d’informations importantes sur le site lui-même.
Il est temps d’enfiler votre chapeau d’explorateur permaculture et de prendre des notes sur votre site. Vous devez « décoder le paysage « . C’est-à-dire que vous devez noter tout ce que vous pouvez décrypter. Analysez la disponibilité de l’eau, le climat, le sol, la pente, l’aspect, la faune et la flore…
Le paysage que vous voyez autour de vous et les écosystèmes qui en résultent sont le fruit de l’interaction du climat, du relief, des sols et des êtres vivants. Par conséquent, pour mieux comprendre votre site, vous devez analyser ces éléments, un par un…
Commencez par observez les différents processus naturels. Vous pouvez aussi utiliser vos smartphones et ordinateurs pour vous aider à comprendre les schémas météorologiques, la forme du terrain.
Vous pouvez également vous salir les mains et étudier la texture, la structure et l’activité biologique de votre sol. Aussi vous pouvez effectuer quelques tests de laboratoire pour connaitre votre sol.
Il y a beaucoup de choses que vous voudrez explorer pendant une étude de site.
Téléchargez ma liste de contrôle gratuite pour l’étude du site et utilisez-la comme référence pendant cette phase de la conception.
Sur la base des informations que vous avez recueillies, réalisez une carte. Vous pouvez utiliser une impression de votre lieu en utilisant Google map comme carte de base. Puis annotez le document imprimé avec vos observations. Vous pouvez même réaliser plusieurs cartes thématiques pour chacune des composantes du paysage que vous avez analysées.
À partir de vos observations, vous devriez être en mesure de situer les zones intéressantes et les aspects à prendre en compte dans la conception du site.
La disposition qui vous convient le mieux dépend de vos objectifs et des caractéristiques de votre site (climat, terrain, etc.).
Les différents systèmes nécessitent une approche, une gestion et un entretien différents…
Les systèmes de type agroforesterie sont basés sur une conception linéaire et sont bien mieux adaptés à la production commerciale de fruits, de noix et d’herbes. Habituellement mis en œuvre à l’échelle d’une grande superficie, il s’agit d’une disposition avec des rangs équidistants qui permet une récolte efficace avec des machines.
Les boisés que nous appelons vergers sont plutôt un système hybride que vous pouvez utiliser à la fois pour la production commerciale et l’usage domestique. La disposition comporte également des rangs équidistants, mais les vergers en permaculture sont généralement mis en œuvre à une échelle relativement réduite.
Les boisés à succession moyenne ou tardive offrent la possibilité d’obtenir les schémas les plus variés, intéressants, complexes et productifs d’arbres, d’arbustes et d’herbes. Bien que ce schéma soit principalement destiné à la production alimentaire domestique, vous pouvez le mettre en œuvre dans votre jardin de banlieue, mais également à l’échelle d’une ferme.
Commencez le design de votre site en commençant par les éléments essentiels.
C’est-à-dire partez des choses les plus difficiles et chronophages à faire évoluer.
Pour cela, vous pouvez partir tout d’abord de la gestion de l’eau sur votre terrain. Cela implique de réfléchir aux endroits les plus appropriés pour installer des réservoirs d’eau. Cela peut aussi être de prévoir des lignes d’irrigation et tout autre dispositif relatif à l’eau.
La planification de l’eau vient en premier, car l’eau est la priorité numéro un de tout système de permaculture.
Après avoir conçu les systèmes d’eau, réfléchissez à l’emplacement de vos routes et de vos chemins. Leur emplacement définira vos déplacements pendant de nombreuses années, alors réfléchissez bien à leurs emplacements potentiels. Une fois qu’ils sont en place, il est difficile/long de les réorganiser.
Le schéma des clôtures suivra généralement celui des chemins d’accès. Vous pourrez subdiviser votre forêt alimentaire en différentes zones de culture. De cette façon, vous pourrez les gérer et les protéger séparément si nécessaire.
Enfin, réfléchissez à l’emplacement des différents bâtiments, s’il y en a…
Une bonne conception des infrastructures est essentielle pour minimiser l’entretien, maximiser la productivité et fournir un habitat aux animaux utiles.
Dressez une liste des plantes que vous souhaitez cultiver.
Pensez aussi à ajouter sur votre liste des plantes qui remplit des fonctions écologiques. Ajoutez des plantes appréciées par les oiseaux, par les abeilles, et autres auxiliaires bénéfiques pour le jardin. Pensez aux plantes qui permettent de rendre disponibles des nutriments spécifiques. Ainsi que des plantes qui seront vos alliées pour maitriser la couverture végétale et le contrôle des « mauvaises herbes ».
Créez une feuille avec chacune de ces catégories. Essayer de faire en sorte que les plantes que vous choisirez remplissent 2 catégories. Si ce n’est pas possible, essayez-vous de trouver un équivalent ? Pour cela, vous pouvez utiliser des espèces indigènes.
Cependant, cultiver des espèces végétales qui ne sont pas indigènes à votre biorégion peut aller à l’encontre des tendances naturelles de votre site. Vous pouvez vous faciliter la tâche et vous concentrer uniquement sur ce qui a fait ses preuves. Voici ce que je veux dire…
En vous basant sur l’inspection de votre forêt locale à l’étape 1, vous aurez une idée des espèces qui poussent le mieux dans votre région. Ces espèces indigènes font partie de l’écosystème déjà fonctionnel et prospère. Il ne vous reste plus qu’à imiter cet écosystème sur votre site, mais en utilisant les variantes les plus productives de ces espèces.
N’oubliez pas d’inclure ces plantes indigènes dans votre liste !
C’est l’essence même du jardinage forestier. Vous voulez créer des polycultures efficaces qui partagent les ressources et se soutiennent mutuellement. Mais comment choisir la bonne combinaison de plantes ?
C’est, bien sûr, la façon la plus simple de procéder. Ne réinventez pas la roue. Copiez plutôt ce qui fonctionne déjà dans la nature. Il vous suffit d’observer comment les plantes indigènes poussent les unes par rapport aux autres et de faire de même dans votre forêt alimentaire.
Si vous ne savez pas par où commencer, téléchargez mon PDF gratuit contenant 5 exemples de Guildes de climat tempéré que vous pouvez copier et recréer dans votre forêt nourricière.
Concevez vos parcelles une par une. Une parcelle peut être une rangée, un contour ou un regroupement de plantes dans une zone. Quelle que soit la façon dont vous décidez d’aborder la conception des parcelles, l’aspect, le plus important est de décider de la distance de plantation.
Si vous avez suivi le processus de conception et commencé par choisir la disposition générale, vous devriez déjà avoir une idée des distances entre les parcelles. Voyons maintenant comment espacer les plantes à l’intérieur de chaque parcelle.
La façon la plus simple de déterminer cet espacement est d’utiliser la « règle de la couronne qui se touche » et de placer les arbres individuels à un diamètre de couronne de distance. Pour cela, vous devez trouver des informations sur la taille des différentes couronnes des arbres adultes et vous en servir comme guide.
En général, la plus grosse erreur que font les gens est un espacement trop dense où les couronnes des arbres sont imbriquées. Cela ne pose pas de problème si vous plantez un écran ou une haie, mais autrement, les plantes seront soumises à un stress et leur croissance sera limitée.
Dans son livre Creating Forest Gardens, Martin Crawford recommande d’augmenter de 30 à 50 % la distance autour de chaque plante ligneuse si vous souhaitez que les plantes de sous-bois bénéficient d’un meilleur ensoleillement. De même, il est préférable de planter à une distance supérieure à la distance de contact de la couronne lorsque les qualités du sol sont limitées, afin de réduire la concurrence entre les plantes pour des ressources limitées.
Si vous ne partez pas de zéro avec un terrain nu, il y a de fortes chances que quelque chose y pousse déjà. Vous devrez donc adapter votre site en conséquence. Cela signifie qu’il faut enlever la végétation indésirable et laisser ce que vous trouvez utile. Vous pouvez utiliser toute la biomasse disponible pour le paillage, le compost, les copeaux de bois, le bois de chauffage, l’inoculation de champignons…..
Par exemple, je vais laisser quelques prunes naturalisées et utiliser un broyeur à bois pour créer du paillis à partir des arbres et des branches dont je n’ai pas besoin, et j’utiliserai le bois pour mes plates-bandes.
Après avoir débarrassé la végétation, vous pouvez commencer les travaux de terrassement pour optimiser la rétention d’eau sur votre site. Il s’agit de façonner la terre de manière à favoriser l’infiltration, la distribution et le stockage de l’eau.
En fait, il s’agit d’abord de ralentir et de distribuer l’eau qui tombe lorsqu’il pleut. Le sol est l’endroit le moins cher pour stocker l’eau, et c’est la plus grande ressource de stockage disponible sur la plupart des sites.
Il faut donc trouver un moyen de capter autant d’eau que possible afin de la stocker pour les périodes de sécheresse. Pour ce faire, vous pouvez creuser des étangs qui stockeront l’eau ainsi que des rigoles de dérivation qui collecteront et distribueront cette eau en cas de besoin sur le site.
Le choix de l’une ou l’autre de ces stratégies dépend des conditions de votre site : climat, terrain, sol, contexte…
Après le terrassement, commencez par les éléments les plus difficiles, importants ou permanents de la forêt alimentaire.
Commencez par mettre en place des sentiers à travers votre site, ils sont importants, car ils définissent vos différentes zones de culture et les protègent du compactage. Vous voulez minimiser le compactage dans les zones que vous allez planter peu après et le fait d’avoir des sentiers clairement définis vous permet de rester sur la bonne voie.
Un sentier bien conçu peut également servir de surface de ruissellement afin de l’acheminer à travers le terrain. Intégré plutôt que séparer !
La clôture du site est la prochaine étape importante. Je ne saurais que trop vous recommander de construire une clôture principale et de clôturer l’ensemble de votre site. Il est important de se protéger contre le vol ou les intrusions. Par ailleurs, cela peut ainsi permettre aux jeunes arbres d’être protégés de la faune sauvage durant leur croissance.
Vous ne voulez pas que ces cerfs, coyotes et sangliers grignotent vos jeunes plants.
Enfin, si nécessaire, mettez en place un système d’irrigation et installez des réservoirs d’eau — on n’en fait jamais assez lorsqu’il s’agit de s’assurer qu’il y a suffisamment d’eau pendant les mois de sécheresse.
Cela va en surprendre plus d’un, mais améliorer d’abord le sol plutôt que de planter tout de suite permet de gagner du temps. En effet, attendre un an et conditionner simplement le sol pendant cette période, puis planter la deuxième année, donne de meilleurs résultats que de planter immédiatement.
Pour améliorer le sol pendant cette période de transition avant la plantation, vous pouvez ajouter des amendements tels que du compost, du thé de compost, des engrais ou utiliser des cultures de couverture, le tout dans le but d’améliorer la fertilité du sol afin que vos plantes démarrent bien. Cependant, il y a un bémol à cette construction du sol…
Idéalement, les sols des forêts alimentaires contiennent une présence fongique dix fois supérieure à celle des bactéries. Vous devez donc vous efforcer de recréer ces conditions.
Au début, vous partirez probablement d’un champ nu et vous devrez continuellement favoriser le développement de champignons mycorhiziens.. Vous pouvez y parvenir en inoculant le sol avec des champignons ou en pratiquant des cultures de couverture avec des engrais verts. Vous pouvez planter du trèfle rouge ou le trèfle violet, car ces deux légumineuses fixatrices d’azote ont une plus grande affinité avec les champignons mycorhiziens. Enfin, il faut répandre du paillis ligneux pour nourrir les champignons présents dans le sol.
Pour plus d’informations sur l’amélioration du sol de votre forêt alimentaire, lisez mon Guide définitif pour créer des sols riches et profonds en imitant la nature.
Maintenant que tout le travail de préparation est terminé, vous pouvez commencer à planter. Vous avez deux options en fonction de votre budget : faire pousser vos propres arbres (et arbustes bien sûr) ou en acquérir de jeunes.
Si votre budget est serré, je vous conseille de faire pousser vous-même la plupart de vos arbres. En fait, quel que soit votre budget, vous ne devriez pas hésiter à apprendre à faire pousser vos propres arbres. C’est l’une des compétences les plus importantes que vous puissiez avoir en tant que permaculture, et il y a de fortes chances pour que le type d’arbres dont vous aurez besoin ne soit pas disponible à l’achat.
Cultiver ses propres arbres, c’est comme imprimer son propre argent. C’est en fait assez simple et vous n’avez même pas besoin de beaucoup d’espace. Vous pouvez lire tout cela dans mon article intitulé « Comment créer une petite pépinière en permaculture et faire pousser des milliers d’arbres par vous-même » et démarrer votre pépinière dès aujourd’hui.
Une autre option consiste à acheter de jeunes arbres dans des pépinières. Cependant, les arbres seront plus chers, déjà greffés et probablement déjà âgés d’un ou deux ans. Si vous avez le budget nécessaire et que vous n’avez pas le temps de cultiver vos propres arbres ou d’attendre, c’est le moyen d’obtenir un verger instantané sans les tracas de la création d’une pépinière.
La plantation d’une forêt alimentaire peut se faire par étapes ou en une seule fois. Cependant, pour être honnête, il est peu probable que vous fassiez tout en une seule fois. Il est plus réaliste de penser que vous allez planter votre forêt alimentaire par étapes et sur plusieurs années. Si vous connaissez déjà les caractéristiques de vos rangées ou de vos parcelles, vous saurez où planter. Ensuite, il suffit simplement et graduellement de planter des arbres, arbustes et fleurs.
La plantation par étapes consiste généralement à planter des haies et/ou des arbres la première ou la deuxième année, puis plus tard des arbustes et ensuite des plantes couvre-sol.
Brise-vent/haies et bordures>>Canopée incluant des fixateurs d’azote>>Arbustes incluant des fixateurs d’azote>>Pérennes/couverture végétale>>annuelles, bisannuelles et grimpantes.
En fonction de votre design permacole, vous pouvez également y ajouter la production de légumes annuels. Au moins, au début, il y aura beaucoup de lumière et d’espace à votre disposition pour cultiver vos des légumes biologiques.
Je ne vais pas entrer dans les détails sur la façon dont vous devez planter, pour des détails étape par étape, l’article est déjà suffisamment long.
En bref, assurez-vous de creuser un trou de plantation suffisamment grand, dérouler les racines puis remplissez le trou avec la terre que vous avez enlevée.
Dans presque tous les cas, vous devez utiliser un paillis de feuilles après la plantation pour lutter contre la prolifération de mauvaises herbes. s. Surtout, n’oubliez pas de pailler avec le bon type de matériau, puisque vous allez cultiver des plantes vivaces ligneuses, vous devrez nourrir la biologie du sol (champignons) avec du paillis ligneux.
La création d’une forêt alimentaire est un processus qui comporte plusieurs étapes. Vous n’êtes pas obligé de suivre toutes les étapes décrites ci-dessus dans l’ordre exact. L’idée derrière cet article est de vous donner un cadre pour planifier et planter vos premiers arbres. Le suivi et l’entretien feront l’objet d’un autre article.
Ce sont les étapes que j’ai suivies pour créer ma forêt alimentaire. Mais honnêtement, c’est un projet continu, car j’aime toujours planter plus de plantes et expérimenter différentes combinaisons de plantes.
© photo : E.Sander – Domaine de Chaumont-sur-Loire
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