Le travail de la terre et la culture de certains fruits et légumes demandent des connaissances. Parfois, certains jardiniers tombent dans des pratiques parfois néfastes à la vie environnante et à leur propre santé. Saupoudrer un anti-limaces à côté de vos salades, c’est participer à la pollution de la nappe phréatique. Mais c’est aussi courir le risque de retrouver des traces de produits chimiques dans votre assiette. C’est également prendre le risque d’empoisonner un hérisson qui passe dans votre jardin. Même risque, en laissant un bambin jouer sur une pelouse fraîchement traitée…
Mal informés sur les dangers de l’utilisation des ces produits, nous commettons des erreurs.
Afin d’éviter tout cela, je vous propose un autre approche : celle du jardinage naturel !
La récompense ? Des légumes plus sains, une eau plus pure, le retour des papillons et des abeilles dans nos jardins…
En effet, quoi de plus artificiel qu’un jardin?! C’est ainsi que le définit Vincent Albouy : «le jardin est un milieu artificiel où la nature doit être domestiquée et les processus naturels déviés entièrement au profit de l’Homme» !
Dans un jardin classique, le jardinier déploie des efforts considérables pour soumettre la nature à sa volonté. Le résultat est souvent impressionnant (pensons aux jardins à la française) . Mais demande un travail de chaque instant. Que ce soit pour tailler, arroser, désherber, traiter, etc…
Il s’agit de comprendre comment fonctionne la Nature et lui laisser faire la plus grande partie du travail.
Pourquoi ce changement d’attitude ?!
Le désir de dompter la Nature a toujours existé mais avec l’essor de la mécanisation et le développement de l’industrie chimique, l’ampleur du phénomène est devenu inquiétant!
Vers le milieu du siècle dernier se développait une agriculture industrielle qui ne laissait aucune chance de survie aux espèces ne présentant pas d’intérêt économique.
En même temps les jardiniers, sous la pression de la publicité répandaient dans leurs jardins des produits baptisés pudiquement phytosanitaires ( l’image du médicament faisant oublier la toxicité du produit).
L’objectif était d’obtenir une jardin impeccable, «prolongement légitime d’une maison bien récurée» (G. Clément) Ces excès, qui perdurent, ont entrainé deux types de réactions :!
– Avec la diffusion des études sur la toxicité des biocides certains jardiniers ont décidé de les exclure de leur potager . Il a fallu trouver, ou retrouver, des méthodes culturales permettant d’obtenir des récoltes satisfaisantes sans maintenir le jardin sous camisole chimique.!
– Avec la disparition de la biodiversité liée à l’agriculture intensive, une nouvelle philosophie du jardinage s’est faite jour :
pourquoi ne pas freiner la disparition de la flore et de la faune banales en les invitant au jardin?!
Ce mode de jardinage favorise la conservation de la biodiversité.
Pour les plus optimistes, un réseau de jardins urbains et sub-urbains de ce type permettrait de sauver une faune et une flore en grand danger de disparaître avec la progression de ces déserts écologiques que sont les cultures modernes et avec le bétonnage croissant des milieux naturels par l’extension des villes et des infrastructures.
Dérivant d’un concept datant du début du siècle dernier (permaculture), ce mode de jardinage a trouvé un écho auprès du grand public.
De nombreux réseaux ont été créés pour promouvoir cette approche respectueuse de la Nature.
Désormais on considère les interactions naturelles entre la faune et la flore. Les jardins ne sont plus uniquement des lieux de contemplation d’une flore horticole. On cherche à attirer la faune et à rendre le jardin plus vivant, moins figé. En bref, on cherche au travers des chaînes alimentaires, à retrouver un équilibre.
Également, on protège le sol et la vie qu’il abrite. Car un sol en bonne santé est la garantie d’un jardin équilibré. On couvre le sol tous au long de l’année. Au printemps on met du BRF. Ce paillage permet au sol de conserver longtemps son humidité. Cela protège également le sol des variations brutales de température et empêche les mauvaises herbes de pousser . En se décomposant il fertilise le sol. En automne on paille le sol avec des feuilles mortes. Sous les feuilles mortes les vers de terre ameublissent le sol et l’enrichissent.
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