Prêt à cultiver votre propre ail ? Qu’il s’agisse d’ail à col rigide ou d’ail à col souple, ou d’un mélange des deux, ces conseils pour débutants vous aideront à éviter les erreurs courantes et à obtenir une récolte abondante au moment de la récolte. La plantation de l’ail, qui se fait de préférence à l’automne, n’est qu’un des éléments de notre liste de tâches à réaliser au jardin en automne. C’est généralement une belle période de l’année pour être au jardin, aussi bien pour finaliser les récoltes de l’année en cours que pour se préparer à la saison de croissance à venir.
Une fois planté, l’ail ne nécessite pratiquement aucun entretien, mais sa croissance est assez longue. C’est pourquoi il faut commencer à planter des caïeux d’ail à l’automne et, après neuf mois, il sera enfin temps de récolter les bulbes. Il est préférable de connaitre les erreurs les plus fréquentes et de ne pas perdre tout ce temps pour découvrir que c’est un échec !
Ces variétés se conservent moins longtemps, sont sensibles à l’excès d’eau, mais ont une bonne résistance au froid. Elles se plantent d’octobre à mi-décembre. Les bulbes, au nombre de 8 à 10 caïeux par tête, sont de taille moyenne.
Ces variétés se conservent mieux que les précédentes, mais le rendement est plus faible. Elles se plantent de fin décembre à fin mars ou à partir de novembre si vous vivez dans une région au climat doux. Comptez 15 à 20 caïeux par tête. Il existe un grand nombre de variétés d’ail.
Si vous souhaitez obtenir des gousses d’ail, choisissez une variété à col dur.
Une pépinière locale spécialisée dans les variétés d’ail à col dur (ou à col mou) devrait avoir plusieurs options intéressantes.
Parfois, ce sont les petites choses qui comptent. Vous savez, la fine pellicule qui ressemble à du papier et que vous retirez d’une gousse lorsque vous préparez l’ail pour la cuisson ? Cette peau – tout comme notre peau֫ – est une barrière protectrice, qui aide à retenir l’humidité et à protéger le bulbe des parasites et des maladies. Vous ne voulez pas de cette enveloppe dans vos aliments, mais vous en avez besoin pour la culture des bulbes.
Assurez-vous que vos caïeux soient bien fermes et que leur peau soit intacte. Ils doivent être d’apparence saine et ne présenter aucun signe de dommage, de moisissure ou de maladie. Si la peau commence à s’écailler, ne la retirez pas, plantez-les tels quels.
Séparez les gousses d’ail sans retirer la peau. Plantez les caïeux avec vos doigts à environ 3 à 4 cm de profondeur et en laissant environ 15 cm entre chaque caïeu. Orientez le bas des caïeux (d’où partent les racines) vers le bas et le côté pointu et effilé vers le haut, cela facilite la reprise.
L’automne est le meilleur moment pour planter de l’ail car les conditions hivernales plus fraîches favorisent le développement des bulbes. C’est ce qu’on appelle la vernalisation. La vernalisation est une période de froid subie par une plante nécessaire pour la faire passer du stade végétatif au stade reproductif. Il est donc préférable de planter l’ail un mois avant que le sol ne gèle, environ. Selon la région dans laquelle vous vivez cela peut être à la fin septembre, en octobre ou en novembre. Cela varie également selon la variété, mais une période de vernalisation optimale dure généralement quelques mois. Ainsi, l’ail planté à l’automne pourra être récolté l’été suivant, souvent en juillet, lorsque les feuilles d’ail commencent à brunir et à se flétrir.
Recherchez la date moyenne de la première gelée dans votre région et plantez votre ail à cette époque. Évitez la tentation de planter tôt. Si vous avez des périodes de chaleur à l’automne, comme c’est le cas chez nous, cela peut entraîner une croissance prématurée avant l’hiver et une récolte de mauvaise qualité l’été suivant.
L’ail peut se cultiver en toutes régions. Il supporte bien le froid et pousse bien dans tous les types de sol. Il craint seulement ceux longtemps humides en hiver. L’ail aura du mal à pousser ou poussera trop lentement s’il n’y a pas assez de soleil ou si le sol est trop humide. Pour une culture en pleine terre, choisissez donc un endroit ensoleillé. Choisissez un emplacement avec au moins 6 à 8 heures de plein soleil par jour. Prévoyez également un sol bien drainé. L’ail a également besoin de beaucoup de matière organique. Si nécessaire, amendez votre sol avec du compost pour fournir des nutriments en permanence.
Tout comme pour les bulbes de fleurs, la profondeur de plantation et l’espacement de l’ail sont importants.
Plantée trop profondément, la plante risque de mettre trop de temps à pousser dans le sol, ce qui limite le temps disponible pour la photosynthèse et la maturation.
Plantés trop superficiellement, les gousses sont vulnérables aux gelées ou aux dommages causés par les bestioles qui creusent.
Espacés trop près les uns des autres, les plants se font concurrence pour les ressources.
Si votre ail est accompagné d’instructions de plantation, suivez-les.
La ligne directrice générale est de planter à une profondeur légèrement supérieure à deux fois la longueur de la gousse. Si une gousse mesure 5 cm de long, vous devez placer la pointe de la gousse à environ 15 cm sous la surface du sol.
Visez le côté pointu vers le haut et la zone des racines ou la base vers le bas (si vous le pouvez). Sinon, la plante s’en chargera.
Espacez les caïeux d’environ 20 cm. Plus il y a d’espace, moins il y a de concurrence pour les ressources.
Généralement, l’ail blanc et l’ail violet sont capables de passer l’hiver dehors sans protection. L’ail ne craint pas le gel. Il peut résister jusqu’à -15 degrés. Ainsi si vous choisissez une variété d’ail rustique, adapté à votre climat vous ne devriez pas être trop embêtés.
Cependant si vous vivez dans une région très froide, comme par exemple au Québec, il est possible d’utiliser un paillis. En effet, si l’ail résiste bien au froid, il est néanmoins sensible aux changements de température (gel-dégel). Cela peut affaiblir les plants et les rendre moins vigoureux à l’arrivée du printemps.
Pour éviter de fragiliser votre plate-bande ajouter ne couche épaisse (5 à 10 cm) de paillis organique. C’est-à-dire ajoutez de la paille, de l’herbe coupée, des feuilles hachées, du compost ou une combinaison de ces éléments pour contribuer à protéger l’ail contre les cycles de gel et de dégel. Cependant, évitez la paille qui pourrait attirer des mulots!
L’ail est comestible à n’importe quel moment de son cycle de croissance, mais cela ne signifie pas qu’il sera toujours aussi savoureux.
Récoltées trop tôt, les gousses peuvent être fades.
Récoltées trop tard, surtout après la floraison, elles seront un peu amères et piquantes.
Le meilleur moyen de savoir si votre ail est prêt à être récolté est d’en observer le feuillage. Lorsque celui-ci se dessèche et jaunit, c’est que les bulbes sont bien formés et prêts à être déterrés. Privilégiez une récolte lorsque les feuilles sont au 2/3 jaunies et sèches.
Généralement, l’ail planté à l’automne est généralement prêt en juillet. Calculez en moyenne de huit à dix mois entre la plantation et la récolte.
On parle parfois de semences d’ail. Mais en fait, pour implanter de l’ail au jardin, on utilise des caïeux (ou gousses) que l’on détache du bulbe (ou tête) pour les mettre en terre. Il s’agit donc de plants.
L’ail vert encore appelé aillet est tout simplement un jeune ail récolté au printemps avant qu’il ne forme ses gousses. L’ail vert est constitué des tiges, ou des feuilles de l’ail et a diverses utilisations culinaires. C’est comme les oignons verts ou les échalotes, mais c’est de l’ail.
Dans les climats froids, le meilleur moment pour planter les variétés d’ail rustiques se situe autour de la date moyenne des premières gelées et avant que le sol ne soit gelé. C’est-à-dire autour de la
Oui, certains types d’ail peuvent être plantés au printemps. Idéalement, l’ail est d’abord vernalisé en le conservant au réfrigérateur pendant deux mois, puis planté au début du printemps.
L’ail planté au printemps peut donner des bulbes plus petits et la récolte se fait plus tard en été que l’ail planté à l’automne. Si vous voulez plantez au printemps choisissez de l’ail rose qui est plus précoce. Cependant il se conserve moins bien.
L’ail de semence (gousses ou bulbes destinés à être plantés) n’est pas planté avant l’automne, mais l’été est le moment de passer votre commande. Trouvez un vendeur local offrant une variété d’options adaptées à votre zone et passez votre commande avant qu’elle ne soit épuisée. Certains expédient les produits au moment de la plantation, de sorte que vous n’avez pas à vous soucier du stockage.
Ce type d’ail n’est probablement pas assez rustique. La plupart proviennent de régions peut être plus éloignées de votre zone géographique. Également, l’ail que l’on retrouve dans les supermarchés sont parfois traités avec des inhibiteurs de croissance pour empêcher les bulbes de germer.
L’ail en général est sujet à divers parasites et maladies, ce que vous ne voulez pas introduire dans votre jardin. Il est donc préférable d’acheter de l’ail de auprès d’un semencier ou d’une pépinière de confiance qui garantit son produit.
Oui. Choisissez un récipient d’au moins 20 cm de profondeur et 50 cm de largeur pour pouvoir accueillir plusieurs plantes. Les pots en plastique ou en matériau composite fonctionnent mieux que l’argile et ils doivent comporter des trous de drainage. Utilisez un mélange de terreau avec 30 % de compost. Protégez le pot pendant l’hiver pour éviter le gel et pour que le sol ne se dessèche pas.
L’ail préfère un sol légèrement acide dont le pH se situe entre 6,2 et 6,8.
La décision de fertiliser dépend toujours de l’état actuel de votre sol, de sa qualité nutritive et des besoins de la plante. Si cela est justifié, certains jardiniers amendent leur sol avec du compost fait maison. D’autres préfèrent ajouter de l’engrais de poisson ou un autre engrais liquide et organique adapté aux cultures de nourriture. Si vous souhaitez souhaitez fertiliser votre ail pendant la bulbaison (si votre sol est très peu fertile par exemple), vous pouvez utiliser du purin de consoude ou de la cendre.
Récolter-le dès que les feuilles commencent à jaunir, entre 4 et 9 mois selon la période de plantation des caïeux. Intervenir de préférence par temps sec et ensoleillé.
Dans les meilleurs des cas, l’ail peut se conserver de 6 mois à 1 an. Pour cela, il faut qu’il reste dans un endroit sec et à l’abri de la lumière. Toutefois, l’ail frais ne peut se conserver que quelques jours au réfrigérateur.
La peau de l’ail, également appelée papier, enveloppe ou enveloppe, est la couche extérieure qui protège à la fois le bulbe d’ail et les gousses individuelles à l’intérieur du bulbe. Nous enlevons la peau lorsque nous préparons l’ail pour le manger, mais nous la conservons lorsque nous plantons les gousses d’ail.
Également appelé ail d’Orient, l’ail éléphant (Allium ampeloprasum var. ampeloprasum) est une plante bisannuelle rustique, plus proche du poireau que de l’ail. Elle fleurit et se multiplie au cours de sa deuxième année. Les bulbes sont gros et ont une saveur douce.
Conservez-le dans un endroit sombre et bien ventilé, à une température de 10 à 15 °C et à un taux d’humidité modéré.
Probablement pas. Actuellement, nous propageons l’ail de façon végétative à partir de gousses, appelées ail de semence par opposition aux graines d’ail. Ce n’est que dans les années 1980 que nous avons appris que l’ail pouvait même produire des graines viables. Leur obtention est un processus compliqué et leur culture est difficile. C’est pourquoi vous ne voyez pas de graines d’ail à vendre dans les catalogues de semences.
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