Travaillez avec la nature plutôt que contre elle. Qu’il s’agisse de choisir des plantes pour les pollinisateurs ou de réduire les pesticides, voici 10 idées pour vous aider à créer une oasis écologique dans votre cour et votre jardin.
La définition de « écologique » est simplement « de ne pas nuire à l’environnement « . Bien sûr, personne ne veut être nuisible ! Cependant, nous devons faire notre part pour protéger nos pollinisateurs, réduire notre dépendance aux produits chimiques, ne pas gaspiller l’eau et conserver notre sol.
Vous êtes probablement pas sans savoir que les populations d’abeilles, de papillons et d’insectes pollinisateurs sont en déclin depuis plusieurs décennies. Face à ce déclin de grande ampleur on peut se sentir complètement révolté et dépassé. Mais chacun peut contribuer à son échelle pour agir en faveur de la biodiversité. Même si votre jardin est de petite taille, vous pouvez avoir un impact considérable, en choisissant des fleurs et des arbres indigènes, en implantant des plantes mellifères ou des nichoir pour les oiseaux du jardin.
C’est même je dirai indispensable de faire notre possible à notre échelle. Car sans insectes, pas de nourriture.
Pour accueillir la biodiversité, c’est très simple : faites confiance à la nature et privilégiez des plantes indigènes ! Les plantes indigènes ou autochtones sont des plantes de terroir ou de chez vous. Ce sont simplement des plantes qui se trouvent naturellement dans la région où elles ont évolué. Les insectes indigènes ont évolué avec elles, tout comme les oiseaux et la faune indigènes. C’est un grand écosystème ! Les plantes exotiques et non indigènes peuvent parfois anéantir les espèces de plantes et d’insectes indigènes, ce qui peut nuire à la biodiversité. Les plantes indigènes vous aident à utiliser moins d’eau. Elles demandent moins de travail et de ressources.
De nombreuses personnes trouvent les insectes gênants, mais nous devrions vraiment commencer à réfléchir au fait que nous ne pouvons pas survivre sans eux ( alors qu’ils ont certainement existé bien avant notre arrivée). Les pollinisateurs sont essentiels à notre chaîne de production de la nourriture. Ils assurent la floraison de nos fleurs ; ils augmentent la quantité de fruits ou de graines de 3/4 de nos cultures vivrières.
Si les abeilles domestiques européennes ont leur place, ce sont surtout les abeilles solitaires indigènes, comme les abeilles maçonnes et les mégachiles, qui assurent la croissance des végétaux et des fleurs.
Au lieu de vivre en colonies, comme les abeilles domestiques ou les bourdons, les abeilles indigènes sont toutes des abeilles solitaires, elles vivent seules. Elles s’abritent dans le sol ou dans des roseaux ou d’autres zones protégées. Pour favorisez leur installation, vous pouvez créer un hôtel à abeilles.
Vous pouvez aussi percer des trous de différentes tailles dans un arbre mort encore debout (si les coléoptères ne l’ont pas fait pour vous).
La moitié des espèces de papillons étudiées sont en déclin, et un tiers est menacé d’extinction.
Les mouches jouent également un rôle important ! Alors que vous vous attendez à ce que les papillons soient le deuxième pollinisateur, ce sont en fait les mouches qui détiennent ce titre !
Tous les jardins ont des parasites, mais il faut éviter qu’ils nuisent à la nourriture que vous cultivez ou aux insectes utiles ! N’oubliez pas que les engrais chimiques et les pesticides finissent par se retrouver dans les rivières, les océans, les assiettes, dans notre eau et dans notre corps. Les pesticides et les herbicides ont des impacts très nocifs. À la fois sur nous comme sur la biodiversité.
De la terre de diatomées à l’huile de neem en passant par le Bacillus thuringiensis (Bt), il existe de nombreuses méthodes moins toxiques qui fonctionnent efficacement.
Connaissez-vous la pratique des plantes compagnes ? Il s’agit d’associer les plantes appropriées dans le but de repousser naturellement les parasites. Par exemple, l’aneth et le basilic plantés parmi les tomates peuvent protéger des vers cornus de la tomate. Lorsqu’elles sont associées, les plantes compagnes améliorent la santé et le rendement de l’autre.
► Consultez notre article sur le compagnonnage au potager. Vous trouvez un tableau des plantes compagnes pour connaître les plantes et les fleurs qui dissuadent les nuisibles.
Si vous avez une zone sèche, pensez aux plantes indigènes qui sont plus naturellement tolérantes à la sécheresse. Si vous avez une zone humide, pensez aux plantes tolérantes à l’eau (qui ne craignent pas l’humidité), comme l’iris, le roseau et les fougères.
Si vous devez utiliser des arroseurs, installez-les sur des minuteries. Pour les jardins, les parterres de fleurs, les arbres et les autres zones installez un système d’irrigation goutte à goutte qui fait pénétrer l’eau directement dans le sol, là où vous le souhaitez.
Un jardin de pluie ou jardin pluvial est l’une des nombreuses formes des jardins d’eau et techniques alternatives pour la gestion des eaux de ruissellement urbain. Le jardin de pluie, aménagé sur une petite zone, est conçu de manière à capter l’eau de pluie qui s’écoule du toit d’une maison, ou d’une allée.
Vous pouvez également installer un baril de pluie pour récupérer l’eau et l’utiliser sur vos plantes.
Les paillis organiques tels que le compost ou le mulch freinent les processus d’évaporation et de ruissellement, ce qui permet à l’humidité de pénétrer dans le sol au lieu de ruisseler.
Vous avez une place libre dans un coin de votre jardin ? Au lieu de jeter les restes de légumes et les déchets de jardin, vous pouvez les transformer en compost. Vous favorisez ainsi le développement de vers et d’insectes qui contribuent à créer un sol riche et fertile pour votre jardin en seulement quelques mois. C’est aussi une excellente façon de réutiliser les feuilles mortes !
Voici la meilleure façon de faire du compost. Voir mon article : Créer un superbe compost facilement et rapidement
En général, prendre soin de soi et de la nature signifie être plus économe. Si vous êtes un jardinier, voici quelques idées parmi tant d’autres :
Les jeunes reines des abeilles naissent à l’automne. Après s’être reproduites, elles trouvent un endroit où résider pour la saison froide, pour en ressortir au printemps et amorcer la génération suivante. Les abeilles et les coléoptères qui nichent dans des trous ont besoin de troncs d’arbres morts ou de roseaux pour passer l’hiver.
Comme vous le voyez, il y a certainement moyen de faire beaucoup avec de petits changements dans votre propre « jardin » pour le rendre un peu plus écolo et un peu plus accueillant pour la biodiversité.
Le mois de mai est traditionnellement associé au renouveau de la nature, à l'éclosion des…
Le pissenlit, cette humble "mauvaise herbe" qui envahit nos pelouses et bordures de route, est…
Chaque année, le 3 mai est une date particulière, un moment où le monde entier…
Alors que le cycle de l'année avance, le festival celtique antique de Beltane marque le…
Les bienfaits de la lavande pour la santé sont si profonds qu'ils en font un…
L'histoire du pissenlit plonge ses racines dans un passé lointain, remontant à des temps immémoriaux.…